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Les Alouettes perdent le match et Cato

MONTRÉAL – En dépit d’une remontée en fin de match, les Alouettes de Montréal se sont drôlement compliqué la tâche dans leur course aux séries en échappant un important duel 25-17 face aux Argonauts de Toronto, en plus de perdre les services de leur quart Rakeem Cato.

Tirant de l’arrière 25-10 avec moins de deux minutes à faire, les Alouettes (5-9) se sont rapprochés à huit points des Argos (9-5) grâce à une passe de touché de 10 verges de Tanner Marsh — un de ses très rares bons coups de la journée — à B.J. Cunningham.

Après avoir repris le ballon à la suite du botté court de Boris Bede, les Alouettes se sont rapprochés jusqu’à la ligne de 18 des Argos, mais le cadran égrénait alors ses dernières secondes et l’attaque montréalaise a manqué de temps.

Tyrell Sutton a marqué l’autre majeur des locaux. Bede a réussi un placement de 24 verges et inscrit un simple sur un dégagement de 55 verges.

Tori Gurley a capté deux passes de touché pour les Argos, l’autre a été l’oeuvre de l’ex-demi des Alouettes Brandon Whitaker, qui a connu un fort match avec 99 verges sur 17 courses.

Commotion pour Cato

Cato a lui-même affirmé qu’il croyait souffrir d’une commotion cérébrale après le match.

«J’ai été frappé à la tête et je suis pas mal certain qu’il s’agit d’une commotion, a-t-il dit après la rencontre. Présentement, j’ai la tête qui élance. J’ai pris un médicament pour les maux de tête. Je vais tenter de venir demain et voir ce qui en est.»

L’entraîneur-chef Jim Popp n’était pas prêt à être aussi catégorique que son quart.

«Nous aurons la confirmation s’il souffre d’une commotion ou pas. Pour l’instant, il s’agit d’une blessure à la tête. On va passer par le protocole. Tout le monde ne passe pas au travers au même rythme.»

La durée de son absence dépendra maintenant de sa réponse aux différents tests cognitifs prescrits par le protocole de retour au jeu de la LCF.

Sans dire qu’il connaissait un grand match, Cato semblait à tout le moins avoir trouvé ses repères, jusqu’à ce que Thomas Miles le rejoigne derrière la ligne de mêlée en fin de deuxième quart. Cato (9-en-12, 72 verges) a mis de longues minutes à se relever et n’est pas revenu au jeu par la suite.

«On a commencé tranquillement, mais les choses se replaçaient, a analysé Popp. De ce que j’ai vu, il lisait bien le jeu, lançait aux bons endroits. Je pense qu’il a plutôt bien fait.»

Venu à la rescousse, Anthony Boone (6 en 12, 51 verges) a commis une bourde qui a fait basculer le match alors que les Alouettes (5-9) menaient 9-7 au troisième quart.

Posté à la ligne de 33 des Argos (9-5) — une distance confortable pour la tentative de placement de Boris Bede —, Boone a plutôt tenté le coup de circuit en essayant de rejoindre l’un de ses coéquipiers dans la zone des buts. C’est plutôt Akwasi Owusu-Ansah qui a capté la passe et l’a retournée sur 63 verges, pavant la voie à un placement de 36 verges de Justin Palardy.

Malgré tout, les Alouettes sont demeurés dans le match et après un simple de Bede sur un dégagement de 55 verges, la marque était égale à 10 partout. Ça n’a pas duré. Dès la séquence suivante, Trevor Harris (16 en 21, 182 verges, deux passes de touché et une interception) a permis aux visiteurs de s’amener dans la zone des buts sur sa deuxième passe de touché du match à Gurley, sur 27 verges.

Marsh (9 en 14, 119 verges) s’est alors amené en relève à Boone et il a été atroce. Il a d’abord perdu le ballon loin dans son territoire. Chanceux dans sa malchance, les Argos n’ont inscrit qu’un point sur le placement raté sur 36 verges par Palardy. Il n’a pas été aussi chanceux sur sa deuxième bourde.

Posté à sa ligne de 35, Marsh a lancé une passe molle interceptée par Travis Hawkins. L’ex-demi des Alouettes Brandon Whitaker — qui a connu un excellent match — est venu enfoncer le dernier clou du cercueil des locaux avec une course de neuf verges pour le touché.

Il a tout de même orchestré la poussée de fin de match des Alouettes,. mais trop peu, trop tard.

«Somme toute, dans la presque totalité du match, c’était frustrant de réaliser jusqu’à un certain point qu’après avoir marqué notre touché offensivement, si on n’avait pas joué pour le reste du match, on aurait eu de meilleures chances, a laissé tomber le centre Luc Brodeur-Jourdain, à court d’explications dans cette saison où l’attaque ne cesse de décevoir. Donner des revirements comme ça et de se tirer le pied encore une fois, ça fait extrêmement mal. On a eu un match compétitif, mais on a commis trop d’erreurs en offensive. C’est symptomatique depuis le début de la saison.»

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