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Marc Bergevin: l’énorme risque

attends the 2015 NHL Draft at BB&T Center on June 26, 2015 in Sunrise, Florida. Photo: Bruce Bennett

Marc Bergevin, le génie derrière la conception de la meilleure équipe de la «Ligne» nationale, vient d’obtenir un nouveau contrat de cinq ans pour présider à la destinée de Canadien.

Un contrat bien mérité, considérant qu’il est celui qui a réussi à convaincre ses homologues de lui céder les supervedettes que sont Dale Weise, Torrey Mitchell et Brian Flynn.

Des doutes
Il reste que nous avons quand même des doutes quant à la pertinence de lui octroyer ce nouveau contrat à ce moment-ci. Un moment où l’équipe qui a marqué le plus de buts dans la LNH cette saison semble vouloir peut-être devenir l’équipe qui n’a pas marqué le plus de buts cette saison. C’est que Brendan Gallagher, Alexander Semin et Carey Price sont blessés. Bon, Carey Price ne marque pas de buts, mais il fait de belles sorties de zone.

C’est à ce moment précis que nous verrons si Bergevin est capable d’aller chercher le joueur qui manque pour aspirer aux grands honneurs. Un Jordan Eberle, un Ryan Johansen ou un Kyle Okposo. N’aurait-il pas mieux valu, pour Geoff Molson, attendre l’arrivée d’un de ces joueurs avant de récompenser Bergevin? Tout d’un coup qu’à la place d’Eberle, Johansen ou Okposo, le directeur général obtient plutôt un genre de Vincent Lecavalier sur le déclin? Molson s’en mordra les doigts jusqu’à la lie (il vend de la bière après tout).

«Y était très énergétique.» – Michel Therrien

Haute pression
Il y a aussi le risque de voir Bergevin crouler sous la pression de ce nouveau contrat comme l’ont fait auparavant certains joueurs qui n’ont pas répondu aux attentes après avoir remporté le gros lot.

On n’a qu’à penser à Mike Komisarek qui a dû s’abaisser à retourner à l’école parce qu’il n’avait plus d’emploi dans la «ligne». À l’école.
Franchement.

Bref, on l’aime bien, Marc Bergevin, mais on ne pourra mesurer sa valeur qu’au moment où il aura remporté la Coupe Stanley après avoir acquis deux joueurs de premier trio pour une bouchée de pain. Et ça, ça ne risque pas d’arriver s’il s’assoit sur les lauriers d’un contrat mirobolant.

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