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Coupe Vanier: Les Thunderbirds se disent négligés

UBC Thunderbirds quarterback Michael O'Connor (15) scrambles as they play the St. Francis Xavier X-Men in first half Uteck Bowl action in Antigonish, N.S., on Saturday, Nov. 21, 2015. THE CANADIAN PRESS/Andrew Vaughan Photo: Andrew Vaughan/THE CANADIAN PRESS

QUÉBEC – Les Thunderbirds de l’Université de la Colombie-Britannique ne s’attribuent pas le rôle de favoris à moins de 24 heures de la finale de la Coupe Vanier face aux Carabins de l’Université de Montréal.

«Nous avons été négligés toute la saison et nous avons gagné de gros matchs sur la route. Demain, nous allons être exactement dans la même position», a déclaré le pilote des Thunderbirds, Blake Nill.

Mais si Nill pensait endormir le moindrement son rival Danny Maciocia, ça n’a pas réussi.

«C’est un vieux jeu, et je le connais assez bien!», a-t-il lancé.

«L’équipe qui va gagner sera celle qui aura le mieux joué pendant trois heures. Demain, on va se présenter et jouer comme nous en sommes capables. En faisant ça, on vivra avec le résultat», a poursuivi Maciocia.

La formation montréalaise s’appuie sur une défensive qui sait arrêter le jeu au sol. L’offensive des Thunderbirds passera par le jeu aérien, dit Nill sans détour.

Il y aura donc beaucoup de pression sur le quart-arrière Michael O’Connor, un géant de 6’5 » qui a quitté l’Université Penn State, dans la NCAA, pour la Colombie-Britannique.

«Je n’aurai pas beaucoup de temps pour décocher le ballon. […] J’ai beaucoup d’expérience, je suis confiant et j’ai hâte que le match commence», a déclaré O’Connor.

Selon Alex Morrison, un receveur de passes de troisième année, les Thunderbirds ont vécu la même situation il y a deux semaines contre les Dinos de Calgary.

Cette journée-là, O’Connor avait récolté 374 verges par la voie des airs dans une victoire de 34-26.

«En tant que receveur, tu veux attraper le ballon quand toute la pression est sur toi, mais c’est certain qu’il va aussi falloir courir», a admis Morrison dans un français impeccable.

Une équipe «bizarre»

À quelques heures du botté d’ouverture, l’atmosphère était très détendue dans le camp des Carabins. Pendant l’entraînement, les joueurs s’amusaient. Le quart-arrière Gabriel Cousineau n’en revenait tout simplement pas.

«Nous avons un groupe un peu fou, mais ça fait partie de notre identité. Il y a des gars qui se blondissent les cheveux, d’autres ajoutent du bleu à leur barbe. Ils font un peu n’importe quoi!», a rigolé Cousineau, qui disputera le tout dernier match de sa carrière.

«Notre équipe est un peu bizarre, admet Maciocia, mais c’est moi qui dois m’adapter à eux. On laisse les joueurs avoir du plaisir, mais je peux dire une chose : pendant nos réunions et sur le terrain, ils sont très sérieux.»

Un match préparatoire important

Au cours de la semaine, plusieurs joueurs des Thunderbirds ont révélé qu’en début de saison, ils s’attendaient à une année difficile. Or, les voici à la coupe Vanier.

Nill avait téléphoné à son bon ami Glen Constantin au cours de l’été pour organiser un match hors-concours face au Rouge et Or. Les Thunderbirds ont dominé la formation de Québec par le score de 41-16.

«En battant le meilleur programme de football au pays, nous avons réalisé que nous pouvions être une très bonne équipe», de dire Morrison en parlant de l’importance de cette victoire.

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