Les receveurs des Eskimos se disent prêts

WINNIPEG – Adarius Bowman voit des similitudes entre les receveurs de passes des Eskimos d’Edmonton et ceux du Rouge et Noir d’Ottawa.

Pendant que le Rouge et Noir compte sur quatre receveurs ayant tous gagné au moins 1000 verges par la passe — un exploit réalisé par une équipe pour seulement la troisième fois dans l’histoire de la Ligue canadienne de football — le vétéran ailier inséré des Eskimos affiche sa confiance envers le groupe des champions de l’Ouest.

«Je suis persuadé que nous avons des receveurs pouvant faire les mêmes choses, a affirmé Bowman. Je ne veux pas insulter les receveurs d’Ottawa, mais je prendrais ceux de notre équipe avant. Si nous faisions le repêchage aujourd’hui, je pencherais pour ce même groupe.»

Le quart Henry Burris, du Rouge et Noir, a contribué au développement du prolifique quatuor composé de Chris Williams (1214 verges), Greg Ellingson (1061), Ernest Jackson (1036) et Brad Sinopoli (1035).

Bowman a été le meneur chez les Eskimos avec 93 attrapés pour des gains de 1364 verges et sept touchés. Il s’est classé tout juste derrière Eric Rogers, des Stampeders de Calgary, qui a mené la LCF avec 1448 verges.

Derel Walker, la recrue de l’année dans la ligue, a établi une marque d’équipe pour un receveur à sa première saison avec 89 attrapés. L’ailier espacé des Eskimos a complété la saison avec 1110 verges et six touchés, tout cela en seulement dix départs.

L’ailier inséré Kenny Stafford a capté 47 passes pour des gains de 732 verges et a mené les Eskimos avec neuf touchés en 18 départs. Kendial Lawrence, qui retourne aussi les bottés, a suivi avec 332 verges en 35 attrapés, et trois touchés.

Certaines de ces statistiques ont été produites malgré l’absence du quart Mike Reilly, victime d’une blessure à un genou lors du match d’ouverture qui l’a tenu à l’écart du jeu jusqu’au début de septembre.

«Il s’agit d’une ligue professionnelle, et il y aura de grands joueurs partout, a rappelé Walker après la séance d’entraînement de vendredi au stade Investors Group.

«Je n’échangerais pas mon groupe de receveurs contre n’importe quel autre dans la ligue. J’adore ces gars. Nous avons vécu tant de choses ensemble. Je suis prêt à sauter sur le terrain une dernière fois avec ces gars-là cette saison.»

La défensive des Eskimos est le groupe qui reçoit le plus d’éloges, mais les membres de la ligne défensive ont aussi tenu à rendre hommage à l’attaque.

Depuis le retour de Reilly, la formation albertaine a gagné ses neuf dernières rencontres.

«Ils ont commencé à avoir beaucoup de succès vers la fin de la saison, a noté le plaqueur Almondo Sewell. Et si j’avais eu à choisir, je dirais que c’était au bon moment parce que nous avions plusieurs blessés.»