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Les botteurs rêvent de pouvoir réussir un placement victorieux au Super Bowl

Rédaction - Associated Press

Plus jeunes, ils ont tous deux visualisé les exploits d’Adam Vinatieri, espérant devenir eux aussi des modèles de fiabilité dans les gros matches.

Ce ne sera peut-être pas Cam Newton ou Peyton Manning qui décidera de l’issue du 50e Super Bowl, dimanche, mais plutôt Brandon McManus ou Graham Gano.

Ils rêvent d’un placement victorieux à la toute fin depuis qu’ils étaient tout petits, où ils sont passé d’un terrain de soccer à un de football.

« J’y pense depuis le moment où j’ai commencé à jouer au secondaire, reconnaît Gano, botteur de sixième année des Panthers. J’espère que ça en viendra à ça. »

« Je suis exalté par la possibilité », répond McManus, botteur de deuxième année des Broncos.

En saison régulière, McManus a réussi 30 placements en 35 occasions, tandis que Gano a accompli sa tâche 30 fois sur 36.

Gano a vu quatre bottés être bloqués, tandis que McManus a raté la cible dans cinq matches d’affilée. Et d’un côté comme de l’autre, on a raté un converti.

Cela dit, les deux sont parfaits en sept essais en éliminatoires.

Par ailleurs, McManus et Greg Zuerlein, des Rams, sont les deux seuls botteurs de l’histoire à avoir réussi deux placements de 56 verges ou plus dans un même match.

Vinatieri est la référence à leur position. Le vétéran de 43 ans des Colts a pris part à cinq matches du Super Bowl, faisant partie des vainqueurs quatre fois. Dans l’uniforme des Pats, il a réussi deux fois le botté vainqueur dans les dernières secondes.

Gano visualise une telle chose lui arriver depuis bien longtemps.

« Je pense que ça vous trotte toujours un peu dans la tête, a t-il dit. Et c’est vrai pour chaque position. Le quart rêve de compléter la passe gagnante, tout comme le porteur de balllon rêve à la course décisive, comme le demi de coin rêve à la grosse interception qui va tout faire changer. »

McManus a pu côtoyer Vinatieri lorsqu’il s’est joint aux Colts comme joueur autonome venant des rangs universitaires, en 2013, avant d’être remercié à la fin de cet été-là.

« J’ai beaucoup appris d’Adam pendant ce camp, a dit McManus. J’ai gardé contact avec lui. Il a été un bon mentor pour moi et quand nous les affrontons, j’ai la chance de le questionner encore plus. »

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