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Brodeur et les Devils : une statue et un chandail qui sera retiré

Retired New Jersey Devils goalie Martin Brodeur drops a ceremonial puck between New Jersey Devils goalie Cory Schneider (35) and Washington Capitals goalie Braden Holtby (70) before an NHL hockey game, Saturday, Feb. 6, 2016, in Newark, N.J. (AP Photo/Mel Evans) Photo: AP

Même à la retraite, Martin Brodeur reste synonyme des Devils.

Celui qui a gagné le plus de matches dans l’histoire de la LNH était de retour au New Jersey à l’occasion d’un atelier de hockey pour les jeunes, samedi.

Il a de plus fait la mise au jeu protocolaire avant le match contre Washington.

Les Devils vont saluer le brio du vainqueur de trois coupes Stanley deux fois plutôt qu’une, cette semaine: ils vont dévoiler sa statue lundi et le lendemain, ils vont retirer son chandail.

“Quand vous commencez à jouer au hockey, vous ne vous attendez pas à des honneurs comme ça, a dit Brodeur, qui épaule maintenant le d.g. des Blues. Ce que les Devils font, ça signifie beaucoup pour moi.”

Brodeur est le recordman de saison régulière pour les victoires (691), les jeux blancs (125) et les matches disputés (1266). Il compte à son palmarès quatre trophées Vézina, 10 présences au match des étoiles et deux médailles d’or olympique.

Brodeur a redéfini la position de gardien avec son habileté à manier le disque, ses qualités d’athlète et un style hybride.

Barry Trotz, qui dirige les Capitals, se rappelle avoir vu le natif de Saint-Léonard tôt dans sa carrière, à Utica. Trotz estimait son style si différent qu’il se demandait même s’il atteindrait la Ligue nationale.

Ce qui ne faisait pas de doute, c’est l’éthique de travail de Brodeur. Trotz a mentionné une journée à l’époque où il était l’entraîneur des Preds, où Brodeur n’allait pas jouer le soir même. Il a jeté un coup d’oeil sur la glace en milieu d’après-midi, bien après l’entraînement des Devils, et le Québécois était encore là, recevant des tirs et travaillant sur son jeu.

Brodeur admet par ailleurs que ses 21 ans avec les Devils ont passé vite.

“Vous réalisez l’étendue de vos succès après coup, a dit Brodeur. J’ai fait partie d’excellentes équipes assemblées par un excellent d.g. (Lou Lamoriello), qui nous donnait une chance de gagner à chaque année. C’était un peu plus dur à la fin, mais toutes les organisations passent par là. Je me suis bien amusé. J’ai bâti une vie ici, mes cinq enfants sont nés ici. Le New Jersey fait partie de moi.”

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