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Même la pluie ne pourra annuler le Tour de ski

Alexis Bélanger-Champagne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL – Alors que Montréal est balayé par un cocktail météo, les organisateurs du volet montréalais du Tour de ski se préparent à apposer la touche finale au parcours du mont Royal.

Si la pluie se mêle à la neige depuis quelques jours, et elle pourrait bien continuer de le faire jusqu’à l’épreuve mercredi prochain, le producteur délégué de l’événement et président de Gestev, Patrice Drouin, soutient qu’il est impossible que l’épreuve soit annulée en raison des mauvaises conditions.

«Ça prendrait une tempête de 45 centimètres de neige avec des bourrasques allant jusqu’à 200 kilomètres à l’heure, a-t-il imagé. Même s’il pleut et qu’il fait moins-25 degrés Celsius le lendemain, nous sommes préparés.

«Il faut composer avec la météo et c’est certain que la pluie rend les conditions de travail moins agréables, mais la température est douce et les nuits sont fraîches, ce qui donne de bonnes conditions pour le parcours.»

Le groupe Gestev a organisé le Red Bull Crashed Ice et le Jamboree de surf des neiges à Québec ces dernières années et Drouin admet qu’il est préférable de travailler avec de la neige artificielle pour éviter les ennuis de dernière minute provoqués par Dame Nature.

«Quand on se prépare pour un événement depuis aussi longtemps, il faut se résigner à travailler avec de la neige artificielle, a-t-il mentionné. On ne peut pas se fier à la météo. On s’engage donc pour l’événement en disant que ce sera sur une base artificielle. Ça enlève une variable et c’est moins stressant ou risqué.»

Changement de parcours bénéfique

Alex Harvey et les meilleurs fondeurs au monde sont au pays pour le Tour de ski. On présentera une épreuve à Gatineau, mardi, une à Montréal, mercredi, deux à Québec, jeudi et vendredi prochains, et quatre à Canmore, en Alberta, du 8 au 12 mars.

Drouin soutient que la distribution de la neige sur la parcours du mont Royal sera complétée vendredi soir et les machines pourront ensuite commencer à damer les pistes. Le parcours a dû être modifié en raison d’un problème en alimentation d’eau pour la création de la neige artificielle et la course n’aura pas lieu au sommet de la montagne, tel qu’initialement prévu, mais plutôt à proximité du Monument à George-Étienne Cartier sur le flanc est.

La bonne nouvelle, selon Drouin, c’est que ce parcours sera plus exigeant pour les fondeurs, qui participeront à une course de style classique en départ de masse de 20 kilomètres pour les hommes et 13 kilomètres pour les femmes.

«Il y a environ 111 mètres de montée par tour, ce qui est assez sévère, a expliqué Drouin. De nos jours, sur le circuit de la Coupe du monde, il y a certains athlètes qui sont suffisamment puissants pour prendre leurs skis de pas de patin lors d’une course en style classique et faire l’ensemble de la course simplement en poussant avec leurs bâtons, un style appelé la double poussée. Je pense toutefois que notre circuit va forcer les compétiteurs à utiliser le style classique.»

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