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Encore quelques petites sources de motivation pour le CH

Photo: Getty Images

MONTRÉAL – Que peut-il bien rester aux joueurs du Canadien comme source de motivation avant de plier bagages pour une période de cinq mois? Bien peu, en fait, si ce n’est que certains d’entre eux pourraient se fixer des objectifs personnels et permettre à l’équipe, au passage, de compléter la saison avec une moyenne de ,500.

Après 77 matchs, le Canadien (35-36-6) a accumulé 76 points et il a donc besoin de l’équivalent de trois victoires pour se hisser au plateau qui est considéré comme le seuil de respectabilité dans le sport professionnel. Un plateau qu’il a largement surpassé lors des trois premières saisons du régime Bergevin-Therrien.

À première vue, la tâche sera ingrate pour les hommes de Michel Therrien puisqu’ils devront livrer bataille, deux fois plutôt qu’une, contre le Lightning de Tampa Bay ainsi que contre les Panthers de la Floride d’ici le 9 avril. L’autre rencontre du Canadien sera présentée en Caroline, le jeudi 7 avril.

Le Lightning et les Panthers forment non seulement les deux meilleurs clubs de la section Atlantique, ils sont engagés dans une féroce bataille pour le premier rang. En y accédant, l’une des deux équipes de la Floride affrontera donc l’une des deux formations repêchées, celle de septième place dans l’Association Est.

Il s’agira donc là d’une belle occasion pour le Canadien de jouer les casse-pieds, bien que les porte-couleurs du Lightning seraient sans doute portés à dire que les joueurs du Tricolore les ont déjà suffisamment embêtés cette saison.

Si dominante face au Canadien lors des trois dernières campagnes, la troupe de Jon Cooper a perdu ses deux matchs contre la formation montréalaise. De plus, elle se présentera au Amalie Arena sans les services du défenseur Anton Stralman après avoir offert à ses partisans une prestation peu convaincante contre les Maple Leafs de Toronto, lundi soir.

Face à l’une des pires équipes dans toute la Ligue nationale, le Lightning n’a amassé que 18 tirs. Mais le gardien Ben Bishop a réalisé 34 arrêts, dont plusieurs spectaculaires, dans une victoire de 3-0.

«Il y a des blanchissages d’équipe, et il y en a d’autres qui appartiennent au gardien; essayez de deviner dans quelle catégorie se trouve celui-ci?», a lancé Cooper aux journalistes.

«Après certains matchs, vous vous demandez comment il se fait que vous n’ayez pu obtenir un point au classement. Et il y a des matchs — que l’on espère toujours moins nombreux — après lesquels vous vous demandez comment vous avez pu mériter une victoire de 3-0.»

Buts et victoires

Sur le plan individuel, Max Pacioretty et Alex Galchenyuk sont tous deux à portée du plateau des 30 buts, puisqu’il leur en manque trois chacun. Si les deux Américains y parviennent, ils deviendront le premier tandem du Canadien à accomplir l’exploit lors d’une même saison depuis Erik Cole (35) et Pacioretty (33) en 2011-2012.

Limité à 12 points en 25 rencontres lors des catastrophiques mois de décembre et janvier, Pacioretty s’est ressaisi en mars, avec une récolte de 12 points en 14 sorties. De son côté, Galchenyuk n’a pas marqué à ses trois dernières rencontres, après un départ-canon en mars, mais ses 15 points font de lui le meilleur marqueur de l’équipe depuis le début du mois.

En fait, depuis la dernière conquête de la coupe Stanley par le Tricolore, un tel tour de force n’a été réussi que deux autres fois. En 1993-94, Vincent Damphousse et Brian Bellows avaient inscrit 40 et 33 filets respectivement. Deux saisons plus tard, Damphousse et Pierre Turgeon avaient terminé au premier rang avec 38 buts chacun.

Par ailleurs, à l’autre extrémité de la patinoire, Mike Condon n’a besoin que de gagner un seul match pour atteindre le plateau des 20 victoires, un exploit rare pour un gardien recrue dans la longue histoire du Tricolore. Carey Price, avec 24 en 2007-2008, est le dernier à avoir réussi le coup.

Des gardiens aussi illustres que George Hainsworth (28 en 1926-27), Bill Durnan (38 en 1943-44), Ken Dryden (39 en 1971-72) et Patrick Roy (23 en 1985-86) ont aussi gagné plus de 20 matchs à leur première saison officielle dans la Ligue nationale. Dryden est un cas particulier car il avait participé à six rencontres du calendrier régulier et 20 matchs éliminatoires en 1970-1971.

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