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McDavid est déjà considéré comme un leader

John Korobanik - La Presse Canadienne

EDMONTON – Connor McDavid a fait suffisamment impression à sa saison recrue, même si elle a été abrégée, pour gagner le respect de ses coéquipiers, qui le considèrent déjà comme leur leader actuel et futur.

«Sur la patinoire, il a tout fait et même plus, a décrit son coéquipier et ancien premier choix au repêchage, Taylor Hall. À la fin de la saison, il était notre leader sur la patinoire. Avec toutes les attentes placées en lui, la façon dont il se comporte à l’extérieur et sa personnalité, c’est vraiment très plaisant de jouer en sa compagnie.»

McDavid a confié qu’il était touché par les commentaires de son co-chambreur cet hiver.

«C’est un véritable honneur de l’entendre dire ça. C’est quelqu’un que je respecte énormément et son avis signifie donc beaucoup pour moi, a déclaré le joueur de centre de 19 ans.

«Je ne suis certainement pas le gars le plus vocal dans le vestiaire, mais je devenais de plus en plus à l’aise au fil de la saison. Je suis quelqu’un qui essaie de donner l’exemple sur la patinoire.»

Le premier choix au dernier repêchage y est parvenu à sa première saison seulement, même s’il a raté 37 matchs en raison d’une blessure. Il a complété la saison avec 16 buts, 48 points et cinq buts victorieux. Il s’est absenté 37 matchs après s’être fracturé la clavicule, le 3 novembre, une blessure qui selon lui l’a aidé à s’adapter à la LNH.

«C’est malheureux que ce soit arrivé à ma première année, mais j’ai appris de la situation, a-t-il soutenu, dimanche, alors que les joueurs des Oilers vidaient leur casier après avoir été écartés des séries éliminatoires pour une 10e saison consécutive. Ça m’a offert l’occasion de regarder le jeu d’un angle différent et j’ai appris un peu plus.»

Il a notamment réalisé que le rythme de jeu est plus rapide dans la LNH.

«Personne ne fait d’erreurs et tout le monde est tellement plus grand et plus fort. Et les occasions de marquer ne viennent pas aussi souvent que dans le junior.»

Il a toutefois utilisé sa vitesse et son talent pour créer assez d’occasions pour maintenir une moyenne de plus d’un point par match au sein d’une équipe qui a compilé seulement 31 victoires et 70 points.

«C’est parfois bizarre, a poursuivi l’athlète de six pieds un et 190 livres. À certaines rencontres, tu connais un excellent match et tu n’obtiens aucun point. Alors qu’à d’autres, tu es moyen et tu récoltes deux ou trois points. C’est difficile d’obtenir des points mais, pour une raison quelconque, je me suis senti assez à l’aise immédiatement.»

Il ne s’est toutefois pas habitué à la défaite qui est devenue courante chez les Oilers, qui ont terminé au 29e rang sur 30 équipes.

«C’est difficile à vivre, a-t-il dit. La défaite est quelque chose d’ancrée ici depuis un certain temps.

«Je pense qu’il suffit d’en arriver au point où vous en avez tellement marre de perdre que vous ne pouvez plus l’accepter. Je crois que beaucoup de gars en sont arrivés à ce point et je suis certainement quelqu’un qui ne compose pas très bien avec la défaite. Cette saison a donc été difficile pour moi.»

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