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Nouveau programme antidopage dans la LCF

Le commissaire de la LCF, Jeffrey Orridge. Photo: John Woods/THE CANADIAN PRESS

TORONTO – Il y aura des tests antidopage cette saison dans la LCF.

La ligue et l’Association des joueurs (AJLCF) ont annoncé conjointement jeudi que des contrôles antidopage améliorés afin de déceler l’utilisation de substances améliorant les performances seront en place pour la saison 2016. Il n’y avait eu aucun contrôle la saison dernière après que la LCF eut coupé les liens avec le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES), qui était responsable des tests.

Le partenariat a été réinstauré au cours de l’hiver et le CCES a repris son rôle.

Selon la nouvelle entente, le nombre de contrôles effectués sera le nombre équivalent à 100 pour cent des joueurs de la Ligue. Mais puisque les contrôles seront administrés sur une base aléatoire, il est possible que certains joueurs soient testés plus d’une fois, et qu’un certain nombre d’entre eux ne soit pas testé.

La nouvelle politique modifiera également la reconnaissance des sanctions imposées par Sport interuniversitaire canadien (SIC), par la National Collegiate Athletic Association (NCAA), par la National Football League (NFL) et par les autres sports contrôlés par l’Agence mondiale antidopage.

«Le CCES félicite la LCF et l’AJLCF pour la persistance dont elles ont fait preuve et pour les progrès qu’elles ont réalisés en améliorant la politique antidopage, a souligné Paul Melia, président et chef de l’exploitation du CCES, dans un communiqué. Les changements favorables apportés à la politique vont significativement améliorer son efficacité.

«Le CCES est impatient de travailler avec la LCF et avec l’AJLCF pour implanter ces révisions à la politique, et est heureux de continuer à offrir son expertise afin de la maintenir efficace et à jour.»

Un joueur obtenant un résultat positif sera suspendu pendant deux matchs pour une première infraction, pendant neuf matchs pour une deuxième infraction, pendant un an pour une troisième infraction et à vie pour une quatrième infraction.

Selon l’ancien programme, un joueur échouant un test pour une première fois devenait sujet à un programme de tests obligatoires et participait à un programme de psychothérapie, tout en conservant l’anonymat. Une deuxième offense provoquait une suspension de trois matchs tout en continuant le programme de tests obligatoires et son identité était dévoilée au public.

Les sanctions pour les troisièmes et quatrièmes offenses n’ont pas changé.

Les offenses seront dévoilées publiquement une fois que tout éventuel processus d’appel sera terminé. Le commissaire, à sa discrétion, pourrait réduire la durée d’une suspension en raison d’inadvertance ou de circonstances exceptionnelles.

Chaque équipe de la LCF offrira, sans frais, des suppléments appropriés et certifiés par la National Sanitation Federation (NSF) à ses joueurs. La liste desdits suppléments sera établie d’un mutuel accord, à partir de conseils prodigués par des professionnels.

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