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À l’exception des Oilers, les clubs canadiens obtiennent rarement le 1er choix

Les deux organisations canadiennes de la Ligue nationale de hockey n’ayant encore jamais obtenu le tout premier choix au repêchage seront accompagnées par des porte-bonheur lors du tirage au sort, samedi à Toronto.

«Nous déléguons ce qui sera, nous l’espérons, un Irlandais chanceux, a lancé le directeur général des Flames de Calgary, Brad Treliving, au sujet du président Brian Burke.

«Nous comptons sur lui.»

«Notre porte-bonheur est Trevor, a annoncé le directeur général des Canucks de Vancouver, Jim Benning, en faisant référence au président et ancien capitaine de l’équipe Trevor Linden.

«Nous sommes dus pour avoir la chance de notre côté.»

Globalement, les sept équipes canadiennes ont 68,5 pour cent des chances d’obtenir la première sélection du repêchage, qui se tiendra les 24 et 25 juin, à Buffalo. Les meilleures probabilités appartiennent aux Maple Leafs de Toronto, à 20 pour cent, devant les Oilers d’Edmonton, à 13,5 pour cent.

Le Canadien de Montréal a cinq pour cent des chances de bondir du neuvième au premier rang tandis que les Sénateurs d’Ottawa n’ont que 2,5 pour cent des chances de passer de la 12e à la première position.

Mais à l’exception des Oilers d’Edmonton, qui ont gagné le premier choix lors de quatre des six dernières années, les formations canadiennes ont rarement le luxe d’être les premières à annoncer leur sélection.

Au fil des ans, les Flames et les Canucks n’ont jamais bénéficié de ce privilège. Et les chances que le hasard les favorise, cette année, sont minces. Les Flames ont 8,5 pour cent des chances de gagner le tirage au sort, tandis qu’elles s’élèvent à 11,5 pour cent pour les Canucks.

«Ça signifie qu’il y a 91 pour cent des chances que nous ne mettions pas la main sur le premier choix, a fait remarquer Treliving en entrevue. Pour cette raison, j’essaie d’analyser les choses en tenant compte des probabilités. Il faut vous préparer en fonction du fait que nous ne gagnerons pas la loterie.»

Benning partage l’opinion de son homologue des Flames, tout en faisant remarquer que les Canucks pourraient glisser aussi bas qu’au sixième échelon. La préparation doit donc tenir compte d’un tel scénario.

Pour la première fois de son histoire, la LNH va employer le tirage au sort pour déterminer les trois premières sélections, au lieu de seulement la première.

Le directeur général des Canucks a vu de huit à dix fois chacun, en personne, les joueurs perçus pour être les trois premiers choix, soit l’Américain Auston Matthews, un centre originaire des États-Unis qui a évolué en Suisse cette saison, et les ailiers finlandais Patrick Laine et Jesse Puljujarvi.

«Je les connais très bien», a déclaré Benning, ajoutant que chacun d’eux sera prêt à apporter une contribution immédiate dans la LNH.

Matthews est le favori des observateurs pour devenir le premier choix du repêchage.

«Est-ce que je serais surpris qu’il soit sélectionné au premier rang? Non, a lancé Treliving avec un brin de sarcasme dans la voix.

«Il est un joueur merveilleux. Il a du talent. Mais il n’est pas le seul hockeyeur doté de talent cette année. Il y en a d’autres. Alors, on verra comment tout ça va se dérouler.»

«De notre côté, évalue Benning, nous le voyons comme un futur centre numéro un. C’est attrayant.

«Mais d’autres équipes bien nanties au centre voudront peut-être se tourner vers un ailier au premier rang. Certaines organisations préféreront le meilleur joueur, d’autres opteront pour celui qui complétera le mieux leur formation actuelle. Quand vous regardez les Oilers, qui comptent sur (Connor) McDavid, (Ryan) Nugent-Hopkins et (Leon) Draisaitl, ils sont solides au centre. Peut-être seront-ils tentés par un autre joueur (que Matthews) parce qu’il cadrera mieux avec les joueurs en place.»

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