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Bergevin répète qu'il n'offrira pas Subban

Photo: La presse canadienne

MONTRÉAL – Marc Bergevin demeurera à l’écoute des offres qui pourraient lui être présentées d’ici la tenue du repêchage ou encore lors de la journée même de la séance de sélection. Mais le directeur général du Canadien de Montréal ne lancera pas les pourparlers impliquant un membre du noyau de l’équipe, incluant P.K. Subban.

C’est ce qu’il a réitéré en fin d’après-midi lundi lors d’une mêlée de presse en marge d’un événement à caractère social auquel il a accepté de s’associer et dont l’objectif est de venir en aide au quartier Pointe Saint-Charles, où il a grandi et où il vient d’établir sa nouvelle résidence.

Pour la première fois en un peu moins d’un mois, et environ 48 heures après le tirage au sort en vue de la séance de sélection du 24 juin, lors duquel le Canadien a fait du surplace en conservant le 9e choix, Bergevin a rencontré les médias. Et inévitablement, Subban a refait surface.

Depuis la fin de la saison, le nom du flamboyant et controversé défenseur circule dans toutes sortes de rumeurs qui laissent croire que le Tricolore pourrait se départir de ses services au cours des prochaines semaines ou des prochains mois.

Subban est notamment associé aux Oilers d’Edmonton et encore plus depuis samedi soir, puisque le directeur général Peter Chiarelli pourrait être tenté de se départir de son quatrième choix pour un défenseur aguerri. Et comme le Canadien aimerait sans doute aller chercher un peu de renfort en attaque, il est facile d’associer les deux organisations.

Mais Bergevin a essentiellement répété ce qu’il avait dit lors de son bilan de fin d’année, soit que Subban n’est pas sur le marché.

«Je n’écoute pas les cancans. On a parlé de la situation de P.K. au post-mortem. Ce n’est pas un joueur que je suis en position pour échanger. Rien n’a changé depuis le 11 avril, a d’abord déclaré Bergevin lors de sa mêlée de presse d’une dizaine de minutes.

«Si quelqu’un veut m’appeler sur n’importe qui, c’est certain que nous allons écouter. Mais de là à solliciter des offres, c’est non. Ni pour P.K., ni pour personne d’autre. Pas pour l’instant. Notre noyau est bon. Carey Price, (Brendan) Gallagher, (Alex) Galchenyuk, Max (Pacioretty) sont de bons jeunes qui ont grandi ensemble et qui ont beaucoup appris cette année. On verra comment les choses vont aller.»

Pierre-Luc Dubois

À quelque six semaines de la séance de sélection, qui se tiendra à Buffalo, Bergevin a déjà commencé à tenir des rencontres avec les membres de l’état-major de l’organisation. Sans s’aventurer à qualifier la cuvée 2016 d’exceptionnelle, le directeur général du Tricolore s’attend à mettre la main sur un joueur de qualité même en conservant le 9e échelon. Mais à ce rang, il serait étonnant que le Canadien puisse corriger des lacunes à très court terme, reconnaît-il.

«Ça dépend. Si on parle de l’an prochain, probablement que non. Il y a toujours des exceptions à la règle, mais si l’on se fie aux pourcentages, c’est plutôt rare avec un joueur sélectionné au 9e rang.»

Par ailleurs, alors que les Québécois célébreront la Fête nationale, Bergevin pourrait réaliser tout un coup d’éclat auprès de ses compatriotes en tentant de gravir quelques échelons et mettre la main sur l’attaquant Pierre-Luc Dubois, des Screaming Eagles du Cap-Breton.

Le patineur de Sainte-Agathe-des-Monts n’a cessé de progresser au cours de la saison au point de se hisser au premier rang du classement final des espoirs nord-américains de la Ligue nationale.

Peu de gens — et Bergevin est même du nombre — doutent que Dubois sera encore disponible au 9e rang. Après le centre Auston Matthews, et les Finlandais Patrick Laine et Jesse Puljujarvi, deux ailiers droits, Dubois et Matthew Tkachuk seront vraisemblablement sélectionnés quatrième et cinquième, ou vice-versa.

À moins que Bergevin réalise une transaction, Dubois est destiné à évoluer dans l’Ouest canadien, avec Edmonton ou les Canucks de Vancouver.

«C’est toujours intéressant pour le Canadien de Montréal de mettre la main sur un joueur québécois, mais je suis certain qu’il y a beaucoup d’équipes qui aiment le ‘petit Dubois’. Nous ne sommes pas les seuls. Probablement qu’il ne sera pas là (au 9e rang), mais il y a toujours des surprises, a fait remarquer Bergevin.

«On regarde toujours (pour améliorer le rang au repêchage), mais il faudra voir si des équipes sont prêtes à reculer, et quel est le prix à payer», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Bergevin a de nouveau fait savoir qu’il se montrera très prudent dans la chasse aux joueurs autonomes, qui s’amorcera une semaine après le repêchage.

«Le 1er juillet, c’est une date piège pour moi. Je vais être très patient. Je vais regarder. Si je vois qu’on peut poser un geste qui peut aider l’équipe sans la menotter à long terme, on va s’organiser. Parfois, vous signez un joueur pour cinq ans et après deux ans, vous savez que ça ne marchera plus, mais vous êtes pris avec pendant trois ans. Il faut vraiment être prudent.»

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