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Crosby a une deuxième coupe Stanley à sa portée

PITTSBURGH, États-Unis – À un certain point dans sa carrière, Sidney Crosby ne savait pas s’il allait à nouveau jouer au hockey, encore moins s’il allait atteindre une autre finale de la coupe Stanley.

Pendant plus d’un an, de janvier 2011 à mars 2012, les effets d’une commotion ont créé des doutes à propos de son état de santé ainsi que son avenir en tant que meilleur joueur de hockey canadien. Allait-il pouvoir jouer à nouveau? Devrait-il revenir au jeu? Réussirait-il à répéter ses exploits?

Son périple vers une troisième participation en finale de la coupe Stanley a eu des allures de montagnes russes, lui qui a été plongé dans l’incertitude à la suite d’une commotion avant de rebondir parmi les meilleurs joueurs de hockey au monde.

Environ 18 mois après que le capitaine des Penguins eut soulevé sa première et seule coupe Stanley, en 2009, sa carrière s’est dirigée en territoire inconnu à la suite d’une mise en échec de l’ancien des Capitals de Washington, David Steckel, lors de l’édition 2011 de la Classique hivernale.

Crosby a joué une autre partie après cette mise en échec et il n’a plus été revu sur la patinoire avec les Penguins pendant 10 mois. En discutant avec les journalistes, il a mentionné qu’il ne se sentait pas à son meilleur et qu’il était malade et souffrait de migraines. Ce dernier n’avait jamais été victime d’une commotion auparavant.

Steckel est en quelque sorte devenu un homme marqué, maintenant reconnu pour avoir menacé involontairement la carrière de Crosby. Le numéro 87 venait tout juste d’ajouter à son statut de légende au Canada en inscrivant le but victorieux du match de la médaille d’or lors des Jeux olympiques de Vancouver, en 2010.

Quelques membres des médias se sont d’ailleurs demandés si l’attaquant des Penguins ne devrait pas accrocher ses patins.

Crosby est finalement retourné au jeu, 324 jours après sa commotion et il est redevenu la vedette qu’il était.

Il a amassé 11 points à ses cinq premières rencontres, mais les célébrations ont été de courte durée. Il est retourné sur la touche après avoir ressenti des symptômes de sa commotion, quelques semaines plus tard.

Crosby a raté 40 matchs avant de revenir au jeu et plus de 100 en tout en raison de cette blessure.

Le centre de 28 ans a remporté le championnat des pointeurs par 17 points en 2014, gagnant du même coup le trophée Art-Ross et le trophée Hart pour la deuxième fois de sa carrière.

Au cours des quatre dernières campagnes, personne n’a obtenu plus de points que le capitaine des Penguins. Patrick Kane se classe au deuxième rang avec 35 points de moins (329 contre 294).

Cette saison, Crosby a terminé au troisième rang des meilleurs pointeurs de la LNH et il est en lice pour l’obtention du joueur le plus utile. Il a été le joueur le plus dominant lors de la deuxième moitié de saison, aidant les Penguins à se relever d’un lent départ et ainsi terminer au deuxième rang de la section Métropolitaine sous la tutelle de Mike Sullivan.

Pascal Dupuis, un coéquipier de Crosby depuis 2008, l’a décrit comme étant «le jeune de 28 ans le plus mature sur la planète». Notamment en raison de sa capacité à redevenir un joueur de haut niveau et son leadership auprès de ses coéquipiers, la direction et le personnel d’entraîneurs.

Crosby, arborant une barbe un peu inégale, comprend maintenant tout ce qui est nécessaire pour gagner la coupe Stanley, à sa troisième tentative et sa première en sept ans. Il est également reconnaissant d’avoir une autre opportunité de le faire.

«Je l’appréciais déjà avant de vivre toutes ces embûches, mais maintenant, je l’apprécie encore plus. Je réalise à quel point c’est difficile de se rendre là», a-t-il conclu.

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