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La finale de la Coupe Stanley en quatre temps

La finale de la Coupe Stanley se mettra en branle lundi soir. Les Penguins de Pittsburgh et les Sharks de San Jose batailleront pour avoir le droit de soulever le précieux trophée. Voici quatre éléments à surveiller en prévision du duel.

Deux beaux scénarios
Peu importe qui des Sharks ou des Penguins l’emporteront, nous aurons de bonnes histoires à se mettre sous la dent. Advenant une victoire des Sharks, Joe Thornton pourra dire à tous ceux qui l’ont traité de perdant chronique durant son illustre carrière de s’étouffer avec les poils de sa majestueuse barbe.

Advenant un gain des Penguins, les fans des Maple Leafs seront obligés d’admirer Phil Kessel, si souvent vilipendé dans les médias torontois, soulever la Coupe.

Qui le mérite le plus?
À leur 24e saison d’existence, les Sharks ont atteint la grande finale pour la première fois. C’est la saison de la rédemption pour la formation californienne, qui, dans le passé, a trop souvent donné espoir à ses fans avec de bonnes saisons régulières avant de les décevoir en séries. Ces derniers ont assez souffert.

Les partisans des Penguins, pour leur part, doivent un peu avoir l’impression de s’être fait voler une dynastie. Après la conquête de 2009, tout laissait présager un avenir radieux à Pittsburgh. Avec de jeunes Sidney Crosby et Evgeni Malkin, les trophées auraient dû continuer à s’accumuler. Et pourtant…

San Jose Sharks v St Louis Blues - Game Five

Candidats au Conn Smythe
Joe Pavelski, est le grand favori pour décrocher le titre de Joueur par excellence des séries. Le capitaine des Sharks est le meilleur buteur des éliminatoires avec 13 réussites, dont 4 buts gagnants. Brent Burns, le résultat d’une union entre un Viking et une botte de foin, pourrait aussi être une option si les requins l’emportent.

Phil Kessel (neuf buts, neuf passes) est le meilleur candidat en ce moment chez les Penguins. Cependant, si Sidney Crosby connaît de grandes finales, il sera difficile à ignorer.

Forces et faiblesses
Les deux équipes préconisent la vitesse et misent sur des attaques explosives (2,7 buts par 60 minutes à cinq contre cinq pour les Penguins et 2,5 pour les Sharks).

Si les Penguins semblent avoir un léger avantage en attaque grâce à leur profondeur, les Sharks sont meilleurs défensivement (1,5 but par 60 minutes à forces égales contre 2,2 pour les Penguins).

Martin Jones (Sharks) et Matt Murray (Penguins) ont chacun bien fait devant le filet depuis le début des séries. Murray a toutefois un meilleur taux d’efficacité (86,6 %) que Jones (74,4 %) sur les chances de marquer à haut danger, selon
war-on-ice.com.

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