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Le roi du surf québécois explore une nouvelle vague

Photo: Collaboration spéciale

Même si Benjamin Rochette, l’homme derrière OuiSurf, ne sera pas de retour à la télé cette année, il continuera à partager avec le public son amour des déferlantes d’enfer.

Depuis 2013, lui et son pote Jean-Michel Péloquin parcouraient le monde à la recherche de vagues et de belles rencontres. Le tout était présenté sur les ondes de la chaîne Évasion. L’aventure télévisuelle étant terminée, M. Rochette se concentrera sur la web télé, un canal qu’il utilise déjà avec ouisurf.tv (se recycler en braqueur de banque déguisé en président américain aurait été un peu trop cliché).

«Nous n’avons pas été renouvelés pour une troisième saison, mais nous avons décidé de ne pas se laisser abattre par cela et de continuer sur le web, a expliqué le surfeur en entrevue avec Métro.

M. Rochette ne chôme pas en effet. Il a récemment complété un tournage en Nouvelle-Zélande et est présentement en Indonésie. À son retour, il prendra la direction de la côte ouest américaine.

«Je suis en train de produire du contenu en malade, a-t-il affirmé. Nous allons ensuite tout sortir en même temps sur notre nouvelle plateforme.»

M. Rochette présentera le tout au mois de septembre. Tout le contenu produit au cours des derniers mois ainsi que dans les années passées y sera regroupé.

«Tu n’auras jamais tout vu avec le surf. Chaque jour est différent, chaque vague est différente.» –Benjamin Rochette

Le surf dans le sang
Maintenant dans la trentaine, Benjamin Rochette est monté sur une planche de surf pour la première fois à 25 ans. Il n’en est jamais réellement descendu depuis. Son amour pour son sport est palpable, même au bout du fil.

«Le surf, ça englobe tellement d’aspects, a-t-il dit. Tu peux tripper sur la lecture des conditions météo, sur la confection des planches, sur la préparation mentale et physique. C’est un sport complet. Sans oublier les voyages et les rencontres des cultures. Je ne peux pas imaginer ma vie sans cela.»

M. Rochette, comme plusieurs de ses collègues, a pratiquement un rapport spirituel avec le surf. Il l’illustre avec un exemple : «Tu es dans l’eau en Nouvelle-Zélande à la pleine lune avec tes chums et une vague parfaite arrive. Tu ne sais pas comment elle est arrivée, mais tu l’as prise et tu l’as surfée. C’est un moment que tu ne pourras jamais recréer. C’est quasiment comme une drogue. Après cela, c’est tout le temps un peu la quête. Trouver la meilleure session, la meilleure vague, avec les meilleures personnes.»

Sports surf Nouvelle-Zélande
L’équipe qui a accompagné Benjamin Rochette (deuxième à partir de la droite) en Nouvelle-Zélande dans le cadre du programme de mentorat AXE

Attention danger
Mais le surf, ce n’est pas juste Bodhi qui brandit le poing après que Johnny Utah se soit levé sur sa planche pour la première fois (est-ce qu’on gagne quelque chose si on fait trois références au film Point Break dans un texte? Je demande pour un ami).
Le danger est toujours présent. «Tu ne dois jamais oublier que tu deales avec un océan, a-t-il prévenu. Que ce soit des grosses vagues, des requins, des récifs, tu es toujours conscient du danger.»

Le surfeur a d’ailleurs déjà frôlé la mort, au Maroc. Il s’en est sorti simplement en abandonnant son combat contre les éléments. «La marée est montée et les vagues ont doublé de grosseur. Je n’ai pas réussi à sortir à temps. À cause des falaises au Maroc, il y a des endroits spécifiques où entrer et sortir de l’eau. J’ai dépassé cet endroit. Au départ, j’ai essayé de revenir en me battant contre le courant. J’ai frappé la falaise et j’ai failli y passer. Finalement, j’ai lâché prise et je m’en suis sorti. J’ai nagé pendant 5 km pour trouver un autre spot où sortir.»

Petit guide pour débutant

Voici comment s’initier au surf selon Benjamin Rochette, de OuiSurf.

«Le meilleur conseil que j’ai à donner est de suivre un cours. Tu peux faire un voyage de surf organisé. Il y a plein d’entreprises qui offrent des initiations. Ça va te permettre de comprendre l’océan, la planche. Après cela, tu vas avoir les outils pour continuer par toi-même.»

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