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Désolante défaite de 31-7 des Alouettes

MONTRÉAL – L’attaque des Alouettes et Rakeem Cato n’ont jamais trouvé leur rythme et la troupe montréalaise a subi un deuxième revers d’affilée au stade Percival-Molson, s’inclinant 31-7 devant les Tiger-Cats de Hamilton après une performance désolante.

Les Tiger-Cats (2-2) ont marqué 26 de leurs 31 points en deuxième demie, n’en concédant que trois aux Alouettes (1-2).

Des touchés de Brandon Banks et de C.J. Gable, cinq placements de Brett Maher — dont un de 56 verges, une marque personnelle —, ainsi qu’un touché de sûreté ont eu raison des Alouettes. Ces derniers n’ont inscrit des points que sur des bottés de Boris Bede: des placements de 42 et 36 verges, ainsi qu’un simple sur un placement raté de 43 verges.

Après une première demie terne et sans rythme, ponctuée — encore une fois — d’innombrables pénalités, les visiteurs sont rentrés au vestiaire «forts» d’une avance de 5-4, ayant marqué tous leurs points dans les derniers instants du deuxième quart.

«C’était un excellent match défensif et nous avions le dessus: nous avons amassé 158 verges contre 69 seulement, a expliqué l’entraîneur-chef Jim Popp après la rencontre. De toute évidence, ils se sont ajustés en deuxième demie, car nous n’étions plus capables de faire quoi que ce soit, tandis qu’eux, ils se sont drôlement mis en branle.»

Popp n’aurait pu si bien dire: les Tiger-Cats ont récolté 198 verges en deuxième demie pour conclure le match avec 267 au total, tandis que les Alouettes n’ont franchi que 81 verges pour 239.

Deux touchés cruciaux

Dans ce duel défensif, les Tiger-Cats ont marqué deux majeurs au troisième quart pour briser les reins des Alouettes. Banks a d’abord ramené un dégagement de Bede sur 86 verges pour donner une priorité de huit points aux siens. Puis, après que Bede eut rapproché les locaux à 12-7, les Ti-Cats ont profité d’un ballon échappé par Cato pour porter leur avance à 19-7, sur une course de neuf verges de Gable.

Maher a complété la marque en inscrivant quatre placements sur quatre poussées consécutives. Le quart Jeremiah Masoli, sans être spectaculaire, a été en mesure de constamment faire progresser le ballon en deuxième demie. Il a terminé la rencontre avec 19 passes complétées en 27 tentatives pour 208 verges. Il a été intercepté en une occasion.

Quant à Cato (18 en 25, 203 verges), c’est surtout son manque de constance qui a fait mal. Ses quelques beaux flashes — une passe de 39 verges à Duron Carter au premier quart, ou une autre de 24 verges à B.J. Cunningham au deuxième, notamment — ont été trop peu nombreux et trop espacés, si bien qu’au quatrième quart, Jim Popp a décidé de confier l’attaque à Vernon Adams fils.

«C’est une décision que nous avons prise Anthony Calvillo (le coordonnateur à l’attaque) et moi. Ce n’est pas que Rakeem n’allait pas bien, mais nous n’allions nulle part et nous avons tenté de mêler les cartes.»

Ça n’a guère été mieux: après un dégagement à la suite de deux jeux infructueux sur sa première poussée, Adams (4 en 9, 35 verges) a gagné un premier jeu sur la séquence suivante, avant de céder le ballon aux Tiger-Cats après avoir échoué sur un troisième essai et neuf verges à franchir, une séquence qui a entraîné un exode des 20 098 spectateurs présents.

Il faut dire que les huit sacs du quart concédés par la ligne à l’attaque n’ont pas aidé à rendre ses quarts confortables.

Lewis en furie

Même si la saison n’est vieille que de trois matchs, certains sont très insatisfaits du jeu de l’équipe, dont le demi inséré Nik Lewis, qui était à prendre avec des pincettes après la rencontre.

«Je n’ai jamais joué un aussi mauvais match de football, a-t-il dit devant son casier, au cours d’une tirade ponctuée de nombreux blasphèmes. Nous étions bien préparés, nous devions mieux exécuter les jeux que ce que nous avons fait ce soir.

«Nous avons beaucoup de problèmes en attaque. Mais nous avons 15 semaines pour les corriger. En fait, nous avons plutôt une semaine pour les corriger: nous jouerons trois matchs en 11 jours, nous ferions mieux de trouver des solutions, sinon nous perdrons beaucoup de rencontres.

«J’espère que tout le monde prend ça au sérieux, j’espère que tout le monde est affecté dans ce vestiaire. Il faut se regarder dans le miroir, et je m’inclus là-dedans. Je ne pointe pas quiconque du doigt. Nous sommes tous coupables, moi le premier. Je dois en faire plus. Je veux être meilleur. Si vous pouvez admettre que vous n’êtes pas assez bon, c’est un bon début.»

Lewis n’avait pas l’intention d’accepter aucune excuse, y compris le fait que l’équipe est privée de son quart partant, de l’un de ses meilleurs receveurs et de son demi à l’attaque no 1.

«Pourquoi je suis ici alors? Pourquoi on joue les matchs? Je ne veux rien entendre de cela. Nous sommes des professionnels et nous jouons pour gagner. Il n’y a pas d’excuse. Ils vous mettent sur le terrain, alors allez gagner ce (…) de match.»

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