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À 36 ans, Venus est au sommet de sa forme

Marcio Jose Sanchez / The Associated Press Photo: Marcio Jose Sanchez

MONTRÉAL — À 36 ans, Venus Williams s’éclate plus que jamais sur le circuit de la WTA et elle n’a pas l’intention de s’arrêter de sitôt.

L’ancienne numéro un mondiale en surprend plus d’un depuis le début de la saison, elle qui enchaîne les bons résultats telle une joueuse dans la fleur de l’âge. N’allez toutefois pas croire qu’elle est elle-même étonnée de ses succès.

«Les joueuses jouent plus longtemps et atteignent le sommet de leur art de plus en plus tard au tennis, a-t-elle expliqué. On voit plusieurs champions dans la fin vingtaine et en début trentaine. Elles ont plus confiance en leurs moyens, elles réalisent qu’elles peuvent jouer de l’excellent tennis avec toute l’expérience qu’elles ont amassée au fil des ans.»

Depuis janvier, Williams a notamment remporté le tournoi de Taïwan, atteint la demi-finale à Wimbledon puis s’est inclinée en finale à Stanford, dimanche dernier. Sa plus récente prestation lui a d’ailleurs permis de se hisser au sixième rang mondial, son plus haut classement depuis février 2011.

Elle tentera à Montréal de répéter ses exploits de 2014 alors qu’elle avait éliminé sa soeur Serena, première raquette mondiale, en demi-finale pour finalement baisser pavillon face à Agnieszka Radwanska lors du match ultime.

Le premier obstacle qui se dressera sur son chemin est Barbora Strycova, tombeuse de la Française Caroline Garcia au premier tour. La joueuse tchèque n’a d’ailleurs eu que de bons mots pour sa rivale contre laquelle elle a perdu ses trois duels en carrière, le plus récent à Dubaï en 2015.

«Je ne sais pas quel est le secret (de sa longévité). Elle est toujours, toujours incroyable, a lancé Strycova après son match de premier tour, lundi. Elle est une grande championne et aussi une grande battante.

«Ça me démontre que je peux encore jouer six ans de plus, j’ai 30 ans, mais je ne croirais pas… Enfin peut-être», a-t-elle poursuivi en riant.

Direction Rio

La Coupe Rogers sera le dernier tournoi auquel participera Venus avant de mettre les voiles vers Rio de Janeiro pour participer à ses cinquièmes Jeux olympiques.

Même si elle est désormais une habituée de cet évènement d’envergure, ces Jeux auront une signification particulière pour elle puisqu’ils seront probablement ses derniers. Ou peut-être pas.

«C’est différent parce que lors des quatre premiers, j’étais au milieu de ma carrière, a-t-elle fait valoir. Maintenant, ce pourraient être mes derniers Jeux.

«Mais si je continue à jouer à ce niveau, peut-être que je pourrai être à Tokyo (en 2020)», a-t-elle lancé à la blague.

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