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Un hôtel pour insectes à Rivière-des-Prairies

Photo: Nicolas Ledain / TC Media

Les membres d’un jardin communautaire ont demandé à l’Écoquartier de la Pointe-aux-Prairies de leur installer un refuge pour les insectes. Ils espèrent ainsi améliorer la pollinisation de leurs plantes.

C’est le deuxième dispositif de ce type construit par l’organisme dans l’arrondissement. Le premier a été installé au Cégep Marie-Victorin il y a un an.

L’objectif d’un hôtel pour insectes est d’offrir un espace chaud et sécuritaire pour les bourdons, guêpes et abeilles qui assurent la pollinisation et les chrysopes ou coccinelles qui sont des prédateurs pour les nuisibles.

Le lieu sera particulièrement stratégique lors de la période de reproduction au printemps prochain même si certaines espèces vont aussi l’utiliser pour passer l’hiver.

«Ils cherchent du bois mort et des branches trouées pour se réfugier, mais ces matières sont souvent mal vues en ville donc on construit ces espaces attractifs pour les accueillir», explique Virginie Journeau, conseillère horticole de l’Éco de la Pointe-aux-Prairies.

Ce deuxième hôtel pour insectes de l’arrondissement a été bâti durant le mois de juillet avec du bois et des pierres de récupération. Sa particularité est qu’il a été demandé par les membres du jardin communautaire les Arpents verts. Mme Journeau y anime une conférence horticole une à deux fois par mois et à l’issue d’une séance de sensibilisation au rôle des insectes, les membres du comité ont eu l’idée d’offrir ce havre de paix stratégique.

«Les gens n’aiment pas trop les insectes, mais ils sont essentiels pour les plantes. On avait entendu parler de cela et on s’est dit que c’était un bon moyen de favoriser notre jardin.»

Denis Caron, président du comité du jardin communautaire les Arpents verts.

Avec ses 84 emplacements, les Arpents verts vont devenir un paradis pour les insectes qui vont le protéger et le féconder. D’autant que les membres de cette communauté de jardiniers ont planté une flore d’une grande diversité pour offrir un «bed and breakfast» de luxe à leurs résidents ouvriers.

«Ils avaient déjà le garde-manger, maintenant ils ont les logements», plaisante Virginie Journeau.

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