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L'Impact n'a pas fait que des erreurs

Mathieu Horth Gagné - Métro

Évidemment déçus du résultat de leur match à Vancouver, les joueurs de l’Impact restent néanmoins positifs en parlant de leur premier duel dans la MLS.

«Nous étions un peu nerveux, car c’était notre premier « vrai » match ensemble. Nous avons fait des erreurs, et les Whitecaps nous ont punis, a expliqué le capitaine du onze montréalais, Davy Arnaud, hier après l’entraînement des siens. Je pense tout de même que nous avons réussi de belles choses sur lesquelles nous pouvons peu bâtir.»

L’Impact, bien loin d’être parfait dans sa défaite de 2-0 samedi contre les Whitecaps, peut au moins se targuer de ne pas avoir abandonné, même après avoir accordé un but dans les premières minutes de l’affrontement. «Le premier but […] aurait pu nous casser les jambes, mais nous avons plutôt continué à pousser, ce qui nous a permis de créer quelques belles chances», a indiqué le défenseur Matteo Ferrari.

Même si l’équipe a accordé deux buts, Jesse Marsch est satisfait du travail défensif des sa troupe pour l’instant. «Si on regarde le match dans son ensemble, on voit qu’on n’a pas donné grand-chose aux Whitecaps», a-t-il affirmé.

De toute façon, ce n’est pas nécessairement la défense qui inquiète les partisans depuis le début du camp d’entraînement, mais bien l’attaque. Jusqu’à maintenant, les Montréalais n’ont pas trouvé le fond du filet très souvent. Une situation qui n’effraie pas trop l’entraîneur. «Je ne vois pas de raison de paniquer, a affirmé Marsch. Nous devons simplement être plus alertes. À l’entraînement, les gars réussissent de beaux jeux qui mènent à des buts. De plus, nous avons créé de belles chances durant nos matchs hors concours.»

S’ils ont dû parler de leur défaite à Vancouver, les membres de l’organisation étaient cependant beaucoup plus enthousiastes quand est venu le temps de discuter du match d’ouverture au Stade olympique, samedi prochain à 14 h, contre le Fire de Chicago. «Nous connaissons l’importance de ce match et à quel point la ville est excitée, a dit Arnaud. Nous devons être prêts.»

En plus d’avoir à gérer la pression de la foule, les joueurs devront être capables de communiquer entre eux en dépit du bruit. Et du bruit, il y en aura au Stade olympique. L’Impact a mis en vente 2 000 nouveaux billets pour son match d’ouverture, toujours dans l’espoir de battre le record de 58 542 spectateurs, qui a été établi en 1981 durant un match des séries du défunt Manic de Montréal de la Ligue nord-américaine de soccer. 

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