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Maximilien Van Haaster: gagner sa médaille un adversaire à la fois

Photo: Photo TC Media - Archives

À 24 ans, Maximilien Van Haaster, fera partie de l’équipe Canada en escrime aux Jeux olympiques de Rio. Il a souvent dit vouloir être un athlète de classe mondiale et représenter le Canada sur la scène internationale. Son vœu a été exaucé.

Cet Ahuntsicois accumule des résultats remarquables depuis 2011, année où il a participé aux Championnats du monde juniors et seniors de la Fédération internationale d’escrime. Pour la saison 2011-2012, il avait conclu sa carrière de junior en se classant 37e.

Il a ensuite terminé 39e pour sa première saison en senior. En 2012-2013, il a obtenu son meilleur classement de fin d’année chez les seniors, une 39e position. Médaille de bronze en 2013 aux Championnats panaméricains dans l’épreuve individuelle de fleuret, il a réussi sa meilleure performance aux Championnats du monde en terminant 50e, en 2015.

Aux Jeux panaméricains de Toronto, la même année il s’est classé 5e rang aux épreuves de fleuret individuel et par équipe.

Il reconnaît que la marche a été difficile. «Le chemin a été long avant de me qualifier aux JO mais j’en tire une leçon: avec beaucoup de travail, on peut accomplir n’importe quel objectif.»

Même si les jeux sont prévus dans quelques jours, l’athlète se dit serein. «Je ne suis pas particulièrement stressé en ce moment», dit-il.

Quelques semaines avant le grand départ, Maximilien s’était déplacé pour un camp d’entraînement, à Londres, en Grande Bretagne. «Il y avait plusieurs escrimeurs de différents pays, souligne-t-il. Le niveau était très fort et c’était une superbe préparation avant Rio», raconte-t-il.

Même si c’est sa première participation aux JO, l’escrimeur vise une médaille.

«Il s’agit de la plus grosse compétition au monde, relève-t-il. Je compte être en pleine forme cette journée-là.»

Face à des adversaires de très gros calibre, l’athlète canadien veut se projeter une confrontation à la fois. «Il n’y a pas une personne en particulier qui sera plus difficile à battre, note-t-il. Il s’agit de gagner chacun de mes matchs. L’adversaire le plus difficile à battre sera donc celui qui sera en face de moi le jour de ma compétition.» 

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