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La troisième phase de modernisation de l’hôpital du Sacré-Cœur lancée

Coronavirus : hôpital hôpital Sacré-Coeur
L'hôpital Sacré-Cœur, avec l'hôpital Rosemont et l'hôpital général juif, est désigné pour recevoir les patients de la COVID-19 à Montréal. Photo: Archives/Métro Media

Une troisième phase de modernisation de l’hôpital du Sacré-Cœur de Montréal est inscrite au Plan québécois d’infrastructures. Celle-ci portera sur le bloc opératoire, la chirurgie d’un jour, l’unité de retraitement des dispositifs médicaux URDM et l’unité de cardiologie.

Gaétan Barrette, ministre québécois de la Santé, a annoncé le 8 août, dans l’enceinte de cet établissement situé à Cartierville, qu’une enveloppe de 2M$ a été débloquée pour réaliser les études et élaborer le dossier d’opportunité pour la réalisation de cette dernière étape dans la modernisation de cet hôpital fondé en 1926. Le coût total de ce projet est évalué à 300 M$.

Le projet annoncé permet la construction d’un nouveau bloc opératoire de 14 salles dont au moins l’une d’elles sera hybride avec fluoroscopie et une salle de réveil de 18 lits.
Il faut savoir que l’hôpital du Sacré-Cœur de Montréal opère 10000 patients par an, dont 1500 en traumatologie.

Pour l’URDM qui traite tout le matériel, les instruments et les appareils servant aux interventions chirurgicales et médicales. Le projet prévoit de regrouper les deux unités déjà existantes, en une seule située directement sous le bloc opératoire, assurant ainsi le passage vertical des instruments.

En cardiologie et en chirurgie cardiaque, une nouvelle unité sera aménagée avec 36 chambres individuelles équipées de télémétrie et dotées de toilette, puisque l’hôpital souffre de son ancienne architecture qui n’avait pas prévu des toilettes dans les chambres.

Autres phases
L’hôpital du Sacré-Cœur a vu la première phase de modernisation entamée en décembre 2017 avec un investissement de 148 M$ pour l’ajout d’un centre intégré de traumatologie, d’une unité mère-enfant et d’un service d’endoscopie.

La nouvelle structure en cours de construction est bâtie sur l’aile est de l’établissement. Elle dispose d’installations de soins, de recherche et d’enseignement et permettra aussi d’augmenter de 22 à 32 le nombre de lits en soins intensifs.

Par ailleurs, le secteur de la médecine nucléaire de l’hôpital sera déménagé et doté d’un appareil de tomographie par émission de positons (TEP-TDM), un examen d’imagerie en médecine nucléaire pour détecter notamment des cancers. Cet investissement de près de 20M$ a été annoncé le 14 décembre.

L’ensemble de ces travaux de modernisation devrait être achevé en 2026 pour le centenaire de l’hôpital, espère la Dre Josée Savoie qui assure l’intérim de la direction du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Nord-de-l’île-de-Montréal.

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