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Jardiner à deux pas de chez soi

La nouvelle saison d’agriculture urbaine est officiellement lancée et les projets poussent comme des champignons. Seulement dans la partie Hochelaga-Maisonneuve de l’arrondissement, on compte 13 jardins d’agriculture urbaine.

Le coup d’envoi a été donné au projet Quartiers 21, Notre quartier, nos racines du Pavillon d’éducation communautaire (PEC) Hochelaga-Maisonneuve, le 8 mai dernier.

Durant la fête d’ouverture, plus de 150 plants biologiques ont été distribués aux jardiniers de l’Éco-quartier Hochelaga : tomate, capucine, poivron, courge, concombre, basilic, haricot, aubergine, ciboulette et bien d’autres.

Le concept de l’agriculture urbaine est de permettre aux citoyens de cultiver collectivement des fruits, légumes ou fines herbes par le biais du jardinage en bac. Un animateur horticole sur place prodigue trucs, conseils et anime des ateliers pour accompagner les jardiniers tout au long de la saison.

Au jardin d’agriculture urbaine du PEC, le site dispose de 40 espaces et ils ont trouvé preneur en moins de 24 heures.

« L’agriculture urbaine joue un rôle primordial. Elle renseigne et met en commun des idées axées sur le développement durable. Pour d’autres, elle assure une sécurité alimentaire, un enjeu prioritaire dans le quartier », indique Sylvain Perron, coordonnateur de l’Éco-quartier Hochelaga, pour expliquer une partie des succès de telles initiatives.

Mais il y a également l’aspect socialisation qui rejoint plusieurs personnes. Jardiner collectivement est une façon de rencontrer des gens, de briser son isolement. Les participants s’entraident et tout se passe dans la bonne humeur.

Les bénéfices qui découlent de l’agriculture urbaine sont nombreux, estime pour sa part Laurent Blanchard, conseiller municipal du district de Hochelaga.

« Elle crée des emplois, participe à la lutte contre les îlots de chaleur, s’inscrit dans une saine gestion des eaux de pluie et une meilleure préservation de la biodiversité, tout en palliant l’insécurité alimentaire. Il est de notre devoir de mettre en œuvre des actions concrètes pour en faire la promotion. »

Évidemment, M. Perron partage l’opinion du conseiller municipal et aimerait que de nouveaux « terrains » soient consacrés à cette forme d’agriculture.

Tout ce dont les jardiniers ont besoin, ce sont des espaces et quelques aménagements de base. La première année, on parle d’un investissement de 25 000 $ de l’organisme pour démarrer un projet. Par la suite, cela représente environ 5000 $ annuellement.

Depuis quelques années, plusieurs projets ont été mis sur pied. Aux bacs d’agriculture du projet Quartiers 21, Notre quartier, nos racines du PEC, s’ajoutent les jardins communautaires de l’arrondissement, ainsi que ceux d’autres organismes communautaires comme Sentier urbain, la Maison à petits pas, le Chic Resto Pop, le Centre des jeunes Boyce-Viau, Y’a quelqu’un l’aut’bord du mur et celui de l’école Notre-Dame-de-l’Assomption.

Les gens en demandent encore, indique M. Perron. C’est plus qu’une mode. L’engouement pour cette forme d’agriculture est bien réel et semble là pour rester.

Pour information sur les divers projets d’griculture urbaine dans Hochelaga-Maisonneuve, on contacte l’Éco-quartier Hochelaga au 514 521-2280.

Qu’est-ce que l’agriculture urbaine?

Le concept de l’agriculture urbaine est de permettre aux citoyens de cultiver collectivement des fruits, légumes ou fines herbes par le biais du jardinage en bac. Un animateur horticole sur place prodigue trucs, conseils et anime des ateliers pour accompagner les jardiniers tout au long de la saison.

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