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Animateur dans l'âme

Photo: TC Media - Patrick Sicotte

Goglu est un grand habitué des camps de jour. Après avoir participé à ceux organisés par le Groupe Animaction durant son enfance, il est depuis six ans l’un des animateurs qui encadrent les jeunes. Il soutient même les nouveaux pour leur faire profiter de son expérience et intervient donc tant à L’Île-des-Sœurs que sur la terre ferme.

«Quand j’étais enfant, mon humoriste préféré était Louis-José Houde et dans son spectacle, il dit qu’il s’appelait Goglu dans un camp de jour, raconte l’animateur. Le nom rajoute de la magie pour les jeunes, avec un côté mystérieux.»

L’anonymat est gardé jusqu’au bout, mais l’animateur assure s’impliquer auprès des jeunes et multiplier les échanges pour être complètement à l’aise. Le fait de développer un lien facilite aussi l’écoute et le respect.

Des compétences que le Verdunois de 23 ans développe tout au long de l’année avec des études en enseignement des sciences au secondaire à l’Université du Québec à Montréal.

Divertir
L’animateur du camp de ville se déguise, réalise des spectacles, chante, lance la balle, organise des ateliers de bricolage ou encore de cuisine. Il rappelle l’importance de divertir les enfants chaque jour.

«Tu ne sais jamais ce qu’ils peuvent vivre à la maison. Il se peut que tu sois la porte de sortie de leur été pour qu’ils passent de bons moments. Du coup, j’essaye toujours d’avoir un grain de folie avec les jeunes et de monter des projets pour les faire évoluer», insiste Goglu.

Au moment des présentations, le Verdunois invite chaque enfant à nommer une activité à laquelle il voudrait participer pour l’intégrer à l’emploi du temps de la semaine.

La démarche peut être utile pour le deuxième conseil donné par l’animateur qui consiste à être prêt à faire face à toute éventualité, comme un jeu qui ne fonctionne pas et qu’il faut remplacer. L’autre point soutenu est la mise en avant d’interventions positives.

Bouger
«Un été, j’ai raté un camp de jour pour avoir un emploi au mois de septembre et continuer de payer mes dépenses pendant l’hiver, se souvient l’animateur. C’était comme si je n’avais pas eu ma drogue et que j’étais en manque d’adrénaline, d’activités physiques, de jeunes.»

Le fait d’être dehors avec de grands espaces à disposition est l’un des grands avantages que Goglu perçoit dans ce métier. Un élément qui lui permet de créer de nouveaux de jeux et de voir en grand.

«Mon père et mes deux grands frères travaillent dans le domaine de la construction. Je suis donc très manuel et j’ai les outils nécessaires. J’ai par exemple construit «un tombe à l’eau» où tu remplis une chaudière et quand tu touches la cible, elle se vide sur une tête, ou encore un «un marteau» où tu tapes pour faire monter la jauge jusqu’à la sonnette», soutient le jeune homme.

Celui qui assure être devenu animateur grâce à son expérience d’enfant a réussi à son tour à transmettre sa passion. L’un des jeunes qu’il a encadrés les années précédentes est devenu animateur et répond aujourd’hui au nom de Flash.

Animateurs à l’honneur
Les «Journées de l’animation: Merci aux animateurs et animatrices» sont l’occasion de revenir sur le travail accompli des étudiants pendant l’été. Depuis le 31 juillet jusqu’au 4 août, le Conseil québécois du loisir et les partenaires du Programme DAFA se mobilisent pour remercier les milliers d’animateurs qui font vivre des expériences inoubliables aux jeunes.

«Grâce à leur dévouement et leur énergie, les animateurs et animatrices contribuent significativement et de façon quotidienne au bien-être général des petits et grands», souligne le Conseil québécois du loisir par voie de communiqué.

Leur rôle est décrit comme étant fondamental auprès des jeunes, mais aussi des familles et des communautés du Québec.

Des centaines de milliers de jeunes se rendent chaque année dans les centres communautaires, les camps de jour, les camps de vacances, les centres de vacances familiales, les clubs 4-H et les groupes scouts.

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