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Un banal accident qui aurait pu être grave

J’ai récemment eu à vivre un événement que je ne suis pas prêt à oublier. Par plus d’ailleurs que le jeune étudiant du Sainte-Anne Collégial qui, n’ayant pas respecté l’arrêt règlementaire au coin de la 25e Avenue et du boulevard Saint-Joseph, est allé violemment percuter ma voiture.

Comme il était 15 heures 10, peu de temps après la fin des cours, six ou sept autobus scolaires attendaient leur tour pour traverser la vingt-cinquième avenue. Quant à moi, me dirigeant vers l’est, j’ai bien actionné mon indicateur de virage et ainsi manifesté mon intention de tourner à gauche.

Il m’a fallu laisser passer le premier bus avant d’effectuer ce virage. Mais celui-ci s’est malheureusement terminé par un fort bruit de tôle se fracassant. Un jeune cycliste venait d’enfoncer la porte arrière de mon véhicule.

Si, malgré la relative banalité de cet événement, je me permets d’écrire cette lettre au Messager, c’est parce que je voudrais sensibiliser les cyclistes du Collège Sainte-Anne aux dangers qu’ils courent en se faufilant ainsi et à grande vitesse, entre une lignée d’autobus scolaires et le trottoir.

Comme bien d’autres cyclistes, vous avez tendance à ne pas tenir compte des arrêts règlementaires quand vous circulez avec votre bécane. Vous n’en tenez même pas compte quand un automobiliste est en droit de passer avant vous. Heureusement que bien des conducteurs acceptent cette situation et vous laissent passer.

Mais dans le cas qui nous occupe, les six ou sept autobus scolaires en mouvement, attendant leur tour pour traverser la 25e Avenue, avaient fait en sorte de constituer un véritable mur empêchant tant mon cycliste de me voir effectuant un virage que moi de le voir venir en trompe. Sans égard à l’arrêt qu’il avait à effectuer.

Heureusement que notre jeune homme portait un casque protecteur. Le pire aurait pu subvenir. Il s’en est tiré avec une blessure à la main causée par le bri de la vitre de son téléphone cellulaire. Et de quelques dommages à son vélo. Et c’est à moi que revient la grosse facture: au-dessus de deux mille dollars.

Donc, jeunes gens du Collège Sainte-Anne, si vous êtes peu enclins à vous débarrasser de la mauvaise habitude de ne pas respecter les arrêts réglementaires quand vous circulez en vélo, méfiez-vous surtout, quand vous rentrez à la maison, du mur que peut constituer une lignée d’autobus scolaires.

Façon encore plus sûre de ne pas mettre votre vie en danger serait, bien sûr, celle d’utiliser la piste cyclable.

Claude G. Charron

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