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École Très-Saint-Sacrement: plus d’espace pour l’édifice du Savoir

Photo: Éloïse Demers Pinard/TC Media

Pour pallier au manque d’espace à l’école primaire Très-Saint-Sacrement de Lachine, l’édifice du Savoir sera agrandi. Le projet devrait coûter 8,36 M$ et l’échéancier du début des travaux n’est toujours pas connu.

En deux ans, 31 élèves supplémentaires se sont inscrits. Cette année, l’école accueille 303 élèves sur 18 classes, du préscolaire à la sixième année, en passant par une classe adaptée pour des élèves avec des difficultés graves d’apprentissage (DGA).

«Il y a plusieurs raisons à la hausse d’élèves, les familles multiculturelles qui sont plus nombreuses, mais aussi la volonté accrue pour les familles d’habiter à Montréal et de ne plus traverser le pont pour venir travailler», a expliqué la commissaire Marie-Josée Boivin.

Le pavillon qui sera agrandi abrite actuellement les élèves de cinquième et sixième années qui doivent traverser la 4e Avenue pour se rendre au gymnase ou dans les autres classes du pavillon principal. Durant l’hiver, il y a beaucoup de perte de temps pour que les élèves s’habillent simplement pour se rendre à leur cours d’éducation physique.

Ce projet entraînera de facto l’ajout de nouveaux professeurs. Par contre, généralement, une hausse d’élèves dans une école ne signifie pas toujours l’embauche de personnel. «Chaque situation est différente, si l’on a 50 élèves de plus, ils peuvent être répartis sur chaque niveau. Dans ce cas-là, on n’a pas besoin d’engager de nouveaux professeurs parce qu’il y n’a qu’un ou deux nouveaux élèves par classe» a expliqué la présidente de la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB), Diane Lamarche-Venne.

Vétusté des écoles du CSMB
L’édifice du Savoir a été classé deuxième dans la liste des écoles en mauvais état de la CSMB. Il se place derrière l’édifice Bélanger de l’école Martin Bélanger, à Lachine. Selon les dernières données du ministère de l’Éducation de 2014 obtenues par TC Media, 86% des écoles de la Commission scolaire sont vétustes.

Pour Mme Lamarche-Venne, cela s’explique principalement par le manque d’argent. «C’est certain que les besoins sont immenses. À la commission scolaire, on a un budget de 23 M$ chaque année, c’est insuffisant alors qu’on aurait besoin d’un demi-milliard au moins.»

Elle ajoute que la situation financière s’est tout de même améliorée avec le temps. Le budget de la CSMB était de 5 M$, il y a quelques années.

Rappelons que l’indice de vétusté ne concerne ni la sécurité ni la santé des élèves, mais plutôt l’urgence de commencer certains travaux de toiture, de ventilation, de plomberie ou de circuits électriques.

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