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Boileau ne ferme pas la porte à Vision Montréal

Tranchemontagne Daphnée - TC Media
Après s’être dit « amer et déçu » de son passage au sein de la formation Projet Montréal, le représentant du district De Lorimier, Carl Boileau, n’écarte pas la possibilité de se présenter sous la bannière de Vision Montréal aux prochaines élections.

« Après ce qui s’est passé au conseil, c’est comme si on me poussait dans cette direction. Je ne vous cacherai pas que j’ai de bons contacts avec Louise Harel, qui datent de [l’époque où je militais] pour le Parti québécois, et avec Vision Montréal. Je ne suis pas un fan de ce parti-là, il a fait son purgatoire. Cependant, je dois dire qu’il ne s’agit pas du même parti que j’ai combattu. Je n’ai pas fermé la porte, mais pour l’instant, j’essaie de rester indépendant, pour faire valoir les enjeux de mon quartier. Je me cherche des alliés », a-t-il confié au journal Le Plateau.

Il estime que Vision Montréal « est de plus en plus progressiste depuis son passage à l’opposition » et qu’il serait « ridicule d’entretenir la compétition entre les deux partis [Vision Montréal et Projet Montréal] ».

Mme Harel sera de passage dans le Plateau-Mont-Royal, le 10 février, au centre Père-Sablon, qui se trouve dans le district de M. Boileau. Celui-ci a dit qu’il assisterait à cette rencontre. Il s’agit d’une deuxième visite sur le Plateau pour la chef de Vision Montréal, en l’espace de quelques mois.

« On me pousse vers Vision Montréal. Mme Harel va être dans le quartier dimanche. Elle commence par mon district, comme par hasard. Je n’ai pas le choix d’y aller comme observateur, pour voir la température de ce côté-là. Tout s’accélère et va un peu trop vite pour moi. Je ne le sais pas. Je suis en contact avec Mme Harel, c’est un fait, mais je suis toujours indépendant », a-t-il laissé savoir.

Questionnée sur le pourquoi de cette visite, Mme Harel a indiqué venir dans le Plateau pour rencontrer des citoyens qui l’on sollicitée dans un contexte axé sur le réseautage. Le secteur du district De Lorimier, quant à lui, aurait été choisi pour des raisons d’accessibilité universelle.

« On voulait un endroit accessible. C’est un des grands défis de l’arrondissement. On a cherché sur Rachel, mais il n’y avait pas d’endroits accessibles. C’est la seule raison qui nous a poussé à faire ça au centre Père-Sablon », insiste la chef de Vision Montréal.

À savoir si sa formation serait prête à accueillir M. Boileau dans ses rangs, elle s’est contentée de dire que « cela ne faisait pas partie de leurs échanges ».

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