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Un fan des Canadiens tatoué à l’effigie du tricolore

Photo: (Karina Sanchez/TC Media)

Réal Béland, rencontré mercredi à L’Autre Bar durant le premier match des séries éliminatoires, veut compléter son tatou des Canadiens avec une Coupe Stanley si jamais l’équipe de Montréal gagne les séries cette année.

«Je veux la Coupe Stanley tatoué sur le bras droit », lance-t-il absorbé par le match qui se joue devant ses yeux sur grand écran.

M. Béland rêve de voir les Canadiens triompher pour une 25e fois même s’il reconnaît que «rien n’est gagné d’avance». «Les adversaires sont jaloux et les Canadiens doivent se battre pas seulement contre les joueurs, mais aussi contre les arbitres et les décisions de Toronto», croit-il.

Souvenirs d’enfance
Son amour pour le hockey a commencé à l’époque de son enfance. «C’était le bon temps, je pouvais jouer au hockey tous les jours, dit-il. J’aurai sûrement pu rentrer dans une ligue professionnelle, mais j’ai abouti dans l’armée.»

L’Outremontais se rappelle de son premier souvenir des Canadiens gagnant la coupe Stanley. «J’avais sept ans lorsque Jean Béliveau a marqué le but qui a donné la victoire aux Canadiens, explique-t-il. J’étais tellement ému que j’ai versé une larme».

Rituels durant les séries
L’Autre Bar, situé sur l’avenue Laurier, organise depuis cinq ans des festivités à l’occasion des séries éliminatoires. Parmi ses rituels populaires, le salissage d’un chandail de hockey de l’équipe adverse est de mise. «Les clients peuvent nettoyer leurs souliers sur le chandail de hockey de l’équipe rivale, placé à l’entrée, explique en ricanant le gérant, Guy Paquette. Lorsque l’équipe adverse perd la game, on accroche le chandail sale et déchiré sur une corde à linge dans le bar.»

Les clients du bar courent la chance de gagner des prix durant les séries. «Aux mi-temps d’une partie, des prix sont tirés, notamment des casquettes ou des tasses avec le logo des Canadiens», explique Cherilyn Veillette, la fille du propriétaire.

Lorsqu’un joueur des Canadiens de Montréal marque un but, le bar remet aussi un shooter à l’une des tables où le numéro du joueur en question a été posé. Le bar n’offre pas de nourriture, mais les clients peuvent se faire livrer des repas pendant qu’ils écoutent le match. «Les gens aiment venir ici parce que c’est convivial et on offre du parking gratuitement», relate Mme Veillette.

Plus d’une soixantaine de personnes se réunissent au bar lors des matchs importants. Le réalisateur du film «Les Boys», Louis Saia, était présent lors du passage de TC Media.

 

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