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La première partie de la plage de l’Est inaugurée

Le chalet accueillera les visiteurs tous les jours de 10h à 20h. Photo: Amélie Gamache

Bien qu’il ne soit toujours pas possible de s’y baigner, la première partie du projet de la plage de l’Est a été officiellement inaugurée. Des terrains de volleyball ont été aménagés, et on a ajouté des bancs et des tables à pique-nique. Un nouveau pavillon, avec toilettes, vestiaires et salle de repos est également accessible aux citoyens tous les jours de 10h à 20h.

La mairesse de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, Chantal Rouleau, porte le projet depuis 2006. «C’est la concrétisation d’un projet qui était un peu fou, un peu fou mais réaliste. Pour moi, c’est un grand moment», a-t-elle affirmé jeudi, visiblement ravie.

Un concours de design avait été organisé, et la plage a été fortement inspiré du concept des lauréats, les firmes Ruccolo + Faubert Architectes et Ni conception architecture de paysage. Le site sera accessible universellement.

L’arrondissement a collaboré avec le ministère de l’Environnement du Québec pour obtenir les certificats d’autorisation tout au long du processus. «C’est long, c’est compliqué, parce que l’on est davantage habitué au Québec à fermer des plages qu’à en ouvrir d’ouvrir, a expliqué Mme Rouleau. C’est ce qu’on me dit au ministère de l’Environnement : on veut, on collabore, mais on est dans des zones que l’on ne connaît pas.»

Les travaux d’aménagement ont commencé en 2017 et ont nécessité un investissement de 1,4 M$, incluant une contribution de 450 000$ d’Hydro-Québec.

La deuxième phase du projet peut donc débuter. «Il reste une partie du terrain à décontaminer, et le littoral, a mentionné Dominique Baril, chargée de projet. Le fait qu’une partie du site soit en zone inondable nous oblige à être prudents.»

Après les travaux de décontamination, qui pourraient coûter jusqu’à 5M$ et dont le financement n’est toujours pas confirmé, il sera possible de procéder à la prochaine étape. On prévoit l’installation de jeux d’eau, l’aménagement d’une promenade près de la rive, l’aménagement d’une zone de naturalisation ainsi que d’une jetée qui surplombera le fleuve.

Un échantillonneur permet de connaître la qualité de l’eau tous les jours et les données sont publiques. L’eau est de bonne qualité.

Les démarches concernant les autorisations relatives à la zone baignable sont en cours.

Selon Chantal Rouleau, la baignade sera possible pour 2019. «Mais nous sommes peut-être dans un horizon 2020», a-t-elle ajouté.

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