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Du nouveau à l’Atelier d’histoire de la Pointe-aux-Trembles

Devant le nouveau centre vidéo, Stephen Johannsonn (en vert), employé de CCR, qui a numérisé plusieurs documents historiques de la compagnie, anciennement appelée Noranda. Certains datent d’aussi loin que 1928. On y retrouve entre autres de la correspondance avec les patrons torontois lors de la grève de 1958 et des documents expliquant le choix de Montréal-Est comme emplacement de l’usine. Photo: Amélie Gamache

L’Atelier d’Histoire de la Pointe-aux-Trembles (AHPAT) est désormais équipé pour le transfert et l’archivage de documents historiques, et compte également deux nouvelles maquettes dans son écomusée d’histoire de la Pointe-aux-Trembles.

« Ce que nous voulions faire, c’était de pouvoir présenter des documents sur télévision ou projecteur, et pouvoir faire des transferts à partir de films analogiques, explique Jean-Yves Charland, administrateur et chargé de projet pour le nouveau centre vidéo. Nous voulions aussi être capables de numériser des documents, ce que nous ne pouvions faire sur place jusqu’à maintenant. »

Grâce à une contribution de 3000$ de l’Affinerie CCR, l’organisme a pu acquérir des lecteurs et enregistreurs Béta et VHS,  ainsi qu’un enregistreur numérique et un numériseur de photos capable d’extraire des images de films 8mm.

L’organisme pourra ainsi enrichir sa banque de documents numériques, qui compte déjà 4000 photos anciennes et 50 000 pages de documents, dont les archives de la Paroisse Pointe-aux-Trembles depuis 1874.

« Tout notre passé sera ainsi emmener dans une source numérique facile à consulter, ajoute M. Charland. Nous sommes d’ailleurs en train d’indexer tous les sujets traités par l’Avenir de l’Est. »

En plus du nouveau centre vidéo, l’AHPAT a dévoilé deux nouvelles maquettes dans son écomusée.

Soulignons également que le parcours historique du Vieux Pointe-aux-Trembles a été mis à jour, et a été bonifié de trois nouvelles suggestions d’endroits à découvrir.

« Le nombre de points d’intérêts passe de 33 à 36, annonce Claude Belzil, conservateur à l’AHPAT. Il n’y a toujours pour le moment que 33 lutrins sur place, mais les nouveaux sites ont été inclus dans la nouvelle brochure, et nous travaillons également à mettre à jours quelques lutrins existants, dont certains datent de 1922. »

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