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Une militante court 830 km pour manifester contre Enbridge

Photo: Chantal Levesque

Rachel Thevenard, étudiante de la région de Kitchener en Ontario,  a parcouru près de 830 kilomètres le long de la ligne 9B d’Enbridgedans une course sans précédent afin de manifester contre le renversement du flux de cet oléoduc. Elle est arrivée au bout de sa course, mercredi, à Montréal-Est.

L’étudiante qui a parcouru près de 50 kilomètres par jour depuis le début de son périple le 4 décembre s’est dite «en forme» et «heureuse» d’avoir finalement atteint son objectif lors de son arrivée au terminal d’Enbridge

«Je suis à la fois surprise et contente de voir que les gens m’ont démontré leur support tout au long de la course et de voir qu’il y autant de gens ici aujourd’hui», dit-elle.

La coureuse qui a terminé son périple accompagnée d’un petit groupe de sympathisants a été accueillie par une cinquantaine de membres de groupes environnementalistes du secteur.

Des patrouilles du Service de police de Montréal (SPVM) étaient également sur place afin de s’assurer du bon déroulement de l’événement.

David contre Goliath
Rachel, qui a franchi la frontière entre le Québec et l’Ontario lors de la dernière semaine de l’année 2015, a fait sa «Course contre la ligne 9» en soutien à un recours déposé devant la Cour suprême par la Première Nation des Chippewas de la Thames contre l’oléoduc 9B.

Rappelons qu’à l’automne dernier, l’Office national de l’énergie (ONÉ) a donné le feu vert à Enbridge pour l’inversion du flux de ce pipeline entre la municipalité de North Westover et la ville de Montréal. L’oléoduc achemine du pétrole en provenance de l’Ouest canadien vers les raffineries de Suncor à Pointe-aux-Trembles et de Valero à Lévis.

«Je suis contre ce projet qui affectera la qualité de vie des communautés amérindiennes et qui polluera davantage notre environnement. Nous devons continuer de nous battre en tant que citoyens pour arrêter ces projets qui ne peuvent que nous nuire et nuire la planète au complet», raconte la coureuse.

«Je peux peut-être avoir l’air d’être seule contre ses compagnies pétrolières puissantes, mais ce n’est pas le cas, nous sommes plusieurs, il faut juste avoir le courage de le faire, de nous lever, de dire « assez c’est assez »», conclut-elle.

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