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De la difficulté d’être vert

Comme le chante si bien Kermit la grenouille, être vert n’est pas facile, surtout dans un Québec dont le système politique est dominé par de grands partis. Les candidats du Parti vert du Québec n’ont eu que peu d’occasions de se faire entendre et de présenter leur programme progressiste et audacieux.

On nous accuse parfois de diviser le vote, mais c’est ainsi que la démocratie s’exerce. L’espace démocratique du Québec est assez grand pour qu’il y ait un Parti vert qui se veut distinct et rempli de bonnes idées résolument axées sur l’environnement et la qualité de la vie.

Le Parti Vert du Québec fait partie du mouvement vert international, avec les partis verts de plus de 70 pays et les députés verts des parlements d’Europe, du Mexique, d’Australie et de Nouvelle-Zélande.

Les idées et concepts écologiques sont électoralement porteurs. Nos adversaires politiques inscrivent allègrement dans leur programme des idées populaires dans le domaine de l’environnement. Ils s’inventent un logo d’une échalote souriante pour souligner des idées vides et des propositions non contraignantes. C’est ce que l’on appelle le « Greenwashing » politique.

Les électeurs se laissent bercer dans une douce tranquillité. C’est admirable de voir tous ces Québécois qui font leurs emplettes avec des sacs réutilisables et qui recyclent leur « Publisac » chaque mardi. Parfois, je me demande si ça sert à quelque chose alors qu’un milliard de personnes dans les pays émergeants sont sur le point de devenir automobilistes. Plutôt préoccupant, n’est-ce pas ?

(Source : Parti vert du Québec)

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