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Aider la vie sociale des aînés

vieillissement de la population
Ce sont 45 personnes âgées qui pourraient participer au programme APIC dans le quartier. Photo: Archives Métro

Une initiative qui permettrait à des dizaines d’aînés du quartier à renouer avec une vie sociale est à la recherche de bénévoles et de personnes âgées.

«Nous avons réussi à former déjà une quinzaine d’accompagnateurs et notre objectif serait d’en avoir au moins 45 afin d’aider un même nombre d’aînés. Nous avons commencé les jumelages entre les bénévoles et les personnes âgées cette semaine», affirme Joanie Lacasse-Bédard, professionnelle de recherche au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS).

Cette dernière travaille dans le cadre du programme d’Accompagnement-citoyen personnalisé d’intégration communautaire (APIC), en cours de lancement au Carrefour communautaire Montrose en collaboration avec le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Est-de-l’île-de-Montréal. Le projet offre aux aînés trois heures d’accompagnement par semaine pendant une année pour prendre part à des activités sociales et de loisirs.

Cet aspect de la vie des personnes âgées est souvent oublié lorsqu’on aborde les enjeux de santé chez cette tranche de la population. Pourtant, avoir un cercle social riche et prendre part à des activités de façon hebdomadaire ont un impact réel sur leur bien-être.

«À la suite de l’APIC, les participants ont augmenté leur mobilité, leur capacité à réaliser des activités sociales et leur fréquence de pratique de loisirs», rapporte le bulletin d’information du CIUSSS de l’Estrie, là où se sont effectuées les premières tentatives du programme en 2013.

Capacités physiques et mentales accrues et qualité de vie améliorée, voilà certains des avantages que peut octroyer cette aide.

«On répond aux besoins physiques dans les CLSC, mais pas à la participation sociale. Souvent le simple fait de faire une sortie est compliqué pour les aînés, car il faut se préparer en contactant les transports adaptés par exemple. Ce sont des difficultés que les bénévoles peuvent aider à surmonter, souligne Mme Lacasse-Bédard. Près d’un quart des aînés aimerait participer à un plus grand nombre d’activités sociales ou de loisirs, mais le manque de temps ou de connaissances, la santé et les difficultés liés à l’utilisation des ressources communautaires ou au transport peuvent limiter sa participation.»

Au total, ce sont près de 400 personnes âgées de 65 ans et plus et vivant à domicile ou en résidence qui pourraient bénéficier d’APIC, cette année, dans des CIUSSS de la métropole et de la capitale.

Comme cela a été fait lors de la première expérience au Centre de recherche sur le vieillissement du CHUS, des questionnaires seront remplis par les participants. Les effets sur la santé, la qualité de vie, le nombre d’activités réalisées et le maintien d’une vie à domicile seront tous pris en compte, insiste la chercheuse.

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