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Rencontre au sommet des élus de Rosemont – La Petite-Patrie

Beauchemin Philippe - TC Media
Du fédéral au scolaire, du municipal au provincial, tous les paliers étaient représentés ce vendredi 8 février en après-midi dans une salle de travail de l’arrondissement Rosemont – La Petite-Patrie. La plupart des élus du quartier étaient de la rencontre et ont fait un premier tour des priorités et des actions à entreprendre dans l’optique de régler rapidement certains dossiers locaux.

Marjolaine Boutin-Sweet, députée d’Hochelaga au fédéral, François W. Croteau, maire de l’arrondissement, Françoise David, députée de Gouin, Daniel Duranleau, président de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) et Jean-François Lisée, ministre de la métropole et député de Rosemont composaient le cœur du groupe de travail.

À eux se sont greffés des conseillers municipaux et scolaires de l’arrondissement. Ne manquait qu’Alexandre Boulerice, député fédéral de Rosemont – La Petite-Patrie, retenu à Ottawa (qui était tout de même représenté par Maeva Vilain, son adjointe aux relations communautaires), de même qu’Élaine Ayotte, conseillère du district Marie-Victorin et responsable de la culture, du patrimoine et du design au comité exécutif de la Ville de Montréal. Pour cette dernière, un conflit d’horaire l’a empêché de participer à la rencontre.

Les priorités

Sur la table, de nombreux dossiers ont été présentés, tels que :

– la vente possible des centres Drolet et Alphonse-Desjardins, appartenant à la CSDM, et dont des organismes communautaires de même que l’arrondissement se sont montrés intéressé à acheter;

– la problématique d’installer prochainement des passages piétonniers sur la voie ferrée du CP (Canadien Pacifique);

-la vente de l’église Saint-Marc et sa conversion en un lieu public;

-la spéculation immobilière et la conversion de nombreux appartements en condo dans l’arrondissement.

Comme l’explique le maire, François W. Croteau , « l’objectif d’une telle rencontre est de pouvoir discuter à la même table, tous les élus de l’arrondissement, des multiples problématiques que l’on vit et qui peuvent être communes. On est en mesure de mieux comprendre qui fait quoi et quelles sont les actions possibles. »

Pour le ministre de la métropole, M. Lisée, les rencontres permettent également d’échanger de l’information de dernière heure. « On est tous dans la pièce, on se parle directement des derniers développements dans les dossiers, on sait qui a à faire quoi pour les faire avancer plus rapidement. Ce qu’il est important de dire, c’est qu’il n’y a pas de divergence entre nous sur ce qu’il faut faire. Peut-être qu’un jour on en aura, mais pour l’instant, on travaille tous ensemble pour faire avancer les dossiers. »

Mme David ajoute : « Le fait de pouvoir partager nos informations, ça ne veut pas dire que ça donne une solution automatiquement, mais ça permet d’y penser et de trouver des pistes pour les prochaines rencontres. »

Car le groupe a bien l’intention de se retrouver, dans deux mois, pour voir où en sont les dossiers. Ainsi, les élus se donnent une pression additionnelle de résultat, disent-ils.

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