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Micropuce pour votre sac à puces

Qu’ils soient perdus ou abandonnés, les chats errants retrouveront plus rapidement le chemin de la maison. Une clinique d’implantation de micropuces verra le jour en 2013 à Saint-Laurent.

En plus du bon vieux collier, les micropuces facilitent les retrouvailles entre félins et propriétaires. «L’animal peut sortir même si on a enlevé son collier. Un collier peut se briser et la médaille risque de glisser», souligne Ewa Demianowicz, responsable de campagne à la Humane Society International/Canada.

Cependant, ce n’est pas tout le monde qui sait que les micropuces existent. «Un citoyen qui trouve l’animal n’aura peut-être pas le réflexe d’aller dans un refuge ou une clinique pour faire lire la puce.»

Cette mesure supplémentaire pourrait devenir obligatoire lors de l’adoption d’un animal, souhaite Mme Demianowicz.

L’installation de micropuces responsabilise les propriétaires, estime la responsable de campagne. «C’est un incitatif. En déménageant, plusieurs propriétaires libèrent leurs animaux. Les laissant derièrre eux, ils ont l’impression que les chats vont survivre, ce qui n’est pas le cas», précise-t-elle.

Grâce à la puce, les propriétaires peuvent être retracés. Si on égare minou, il est conseillé d’agir rapidement et d’appeler l’arrondissement au 311 et la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) au 514 735-2711.

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Cette mesure de contrôle de la population féline doit être accompagnée par la stérilisation de son animal de compagnie. «Pour réduire le nombre de chats et de chiens errants, la stérilisation est la méthode la plus efficace», pense Mme Demianowicz.

Par voie de communiqué, le maire de Saint-Laurent, Alan DeSousa, a déclaré que «le conseil de Saint-Laurent a pris différentes initiatives visant à permettre une meilleure gestion de la population animale, dont les chats. Ainsi, depuis 2004, nous appuyons un programme de capture et de stérilisation des chats errants.»

Cette mesure a porté fruit. La SPCA a noté une baisse de 9% de chats apportés par des Laurentiens en 2012. Les euthanasies ont donc chuté de 6%. L’arrondissement entend poursuivre ces efforts.

«Encore trop de chats sont abandonnés dans les refuges, en particulier autour du 1er juillet. Si l’on considère que les chats représentent en moyenne 72% des animaux recueillis par la SPCA et que 66% d’entre eux sont euthanasiés, il y va de la responsabilité de tous de réduire ces statistiques. La stérilisation est d’ailleurs le meilleur geste qu’un propriétaire de chat peut poser», estime le maire.

 

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