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Nicola Di Iorio justifie son absence de la Chambre des communes

Photo: Denis Germain

Absent du Parlement depuis le début de la session d’automne, le député de Saint-Léonard—Saint-Michel, Nicola Di Iorio, assure que le Premier ministre lui a confié des «responsabilités qui, pour le moment, requièrent, justifient et autorisent [son] absence de la Chambre ».

Cette déclaration, d’abord faite sur son compte Facebook, le 2 novembre, a été réitérée par le député lors d’un entretien téléphonique avec le Progrès Saint-Léonard.

Questionné sur la nature de ses responsabilités, le député est demeuré évasif. « Demandez au Premier ministre », a-t-il simplement dit.

En septembre dernier, le député avait évoqué son intention de travailler sur les dossiers de la sécurité routière en lien avec le cannabis et sur une modernisation de la loi du travail.

Une absence remarquée
Questionné à savoir s’il avait siégé depuis le début de la session parlementaire le 17 septembre dernier, l’élu a simplement répondu « non ».

« Il y a des ministres et des députés qui s’absentent pas mal longtemps. On ne décide pas à l’avance d’une absence : on regarde ce qui doit être fait et on s’arrange pour le faire », a-t-il justifié.

Dans un article de La Presse canadienne publié vendredi, on apprenait que la confusion régnait chez ses collègues libéraux. Plusieurs ont indiqué ne pas l’avoir vu depuis longtemps. Un député croyait même qu’il avait déjà démissionné.

Di Iorio minimise l’imbroglio. « On est 185 députés libéraux, c’est bien sûr que certains ne seront pas au courant de la situation », lance-t-il.

L’attaché politique de Nicola Di Iorio, Julien Kakpovi, a assuré que, bien que M. Di Iorio ne siège pas à la Chambre, le travail avec les citoyens de sa circonscription continue.

Une réflexion qui se poursuit
Dans un autre message Facebook publié le 27 septembre, l’élu de Saint-Léonard—Saint-Michel avait indiqué prendre un mois pour réfléchir à son avenir politique. Vendredi, il a affirmé au Progrès Saint-Léonard que sa réflexion était toujours en cours.

Il a assuré que cela ne l’empêchait de remplir les tâches que le Premier ministre Justin Trudeau lui a confiées.  « Tout ce qui m’incombe, c’est de faire ce que mon chef me demande et qui tient compte de mes aptitudes, de mon expérience, de mes connaissances et des gens avec qui je peux interagir. »

Rappelons qu’en plus d’être député, M. Di Iorio travaille comme avocat au cabinet BCF Avocats d’affaires, à Montréal. Les députés ont le droit d’occuper un autre emploi.

Le cabinet du Premier ministre n’a pas retourné notre appel.

 

 

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