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Violaine Cousineau est nommée commissaire scolaire dans Saint-Henri–Petite-Bourgogne–Pointe-Saint-Charles

Desroches André - TC Media

Lors de la séance du 20 février, le conseil des commissaires de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) a procédé à la nomination de Violaine Cousineau au poste de commissaire de la circonscription de Saint Henri–Petite-Bourgogne–Pointe-Saint-Charles. Elle succède à Benoit Dorais, qui a quitté ses fonctions à la fin de l’année 2012.

M. Dorais, dont l’horaire s’est alourdi avec le poste de vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal qui s’est ajouté à celui de maire de l’arrondissement du Sud-Ouest, aura représenté la circonscription durant cinq ans avant de remettre sa démission en décembre dernier.

Suite à ce départ, et compte tenu que les élections auront lieu seulement en novembre 2014, le conseil des commissaires devait procéder à la nomination d’une personne pour pourvoir le poste, conformément à la loi et après une consultation auprès du Comité central de parents de la CSDM. Au terme d’un processus de sélection, le choix s’est donc arrêté sur Violaine Cousineau.

Enseignante en français au collégial depuis près de quinze ans, cette mère de deux enfants est originaire de Pointe-Saint-Charles, un quartier où elle habite encore. Pour elle, accéder à ce poste constitue «une suite logique» à son engagement. «C’est une forme d’implication citoyenne», dit-elle. La nouvelle commissaire a en effet œuvré au sein d’un organisme de développement culturel et d’un centre de la petite enfance. Elle a aussi été membre de l’organisme de participation des parents de l’école que fréquente sa fille aînée. Récemment, en collaboration avec des familles de Pointe-Saint-Charles, elle a travaillé à la mise sur pied du volet alternatif de l’école primaire Charles-Lemoyne.

Grands dossiers

Violaine Cousineau compte travailler à faire avancer de grands dossiers, dont celui de la persévérance. «On n’arrive pas encore à ce qu’on voudrait», dit-elle. «Il faut trouver de nouvelles pistes. Travailler main dans la main avec les directions des écoles.»

Il importe aussi pour elle de s’assurer de «l’intégration harmonieuse» des nouvelles familles qui se font de plus en plus nombreuses dans le Sud-Ouest.

Elle place également en tête de ses priorités la maîtrise par les jeunes de la langue française orale et écrite, une question, on s’en doute, qui tient particulièrement à cœur à cette enseignante.

Mme Cousineau insiste aussi sur l’importance de valoriser la formation professionnelle. «C’est une urgence», dit-elle. Selon elle, on doit «se sortir de la tête que la seule voie possible est le cégep et l’université». Selon la commissaire, des gens qui ont fait de long parcours auraient peut-être pu trouver leur voie plus rapidement s’ils étaient passés par la formation professionnelle. Parlant de la nouvelle École des métiers de la restauration et du tourisme de Montréal, «c’est le genre de projet qui peut être vraiment motivant», dit-elle. «Des projets du genre, il en faut plus, il en faut d’autres.»

Un autre dossier l’attend: l’avenir du Centre d’éducation populaire de Pointe-Saint-Charles. LA CSDM, qui loge l’organisme dans l’un de ses bâtiments, n’a plus les ressources financières pour l’appuyer. «La CSDM n’a plus du tout les moyens», souligne Mme Cousineau. Ce qui ne doit pas empêcher la commission scolaire de soutenir l’organisme dans ses démarches. «On va chercher les meilleures pistes de solution, dit-elle. Il faut les accompagner dans cette démarche.»

Violaine Cousineau compte-t-elle être candidate aux élections de 2014? «Ça pourrait m’intéresser», dit-elle. Tout dépendra de la tournure que prendra le processus de redécoupage de la carte électorale. À la CSDM, il y a présentement 21 commissaires. Le gouvernement du Québec veut voir ce nombre passer à une douzaine.

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