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La friperie Les Trouvailles de Saint-Henri : enrichir sa garde-robe sans se ruiner

Des pantalons, des chemises, des chandails à 2$. Des t-shirts, des ceintures, des mitaines et des bijoux à 1$. Des manteaux dont les prix varient de 3$ à 5$. Depuis le 26 janvier, la friperie Les Trouvailles de Saint-Henri, située dans l’école secondaire Saint-Henri, permet d’enrichir sa garde-robe sans se ruiner.

Une friperie implantée dans une école et gérée de surcroît par des élèves, c’est unique à la Commission scolaire de Montréal, signale Jacques Lapointe, un des enseignants derrière le projet initié l’an dernier par Andréanne Duchesne, enseignante en formation préparatoire au travail (FPT).

On cherchait une façon par laquelle l’école pourrait s’impliquer dans la communauté. On voulait aussi permettre aux jeunes des classes de langage du programme FPT de faire des apprentissages, de vivre une expérience de travail. On avait en tête un projet de récupération, mais sans savoir précisément quoi. Puis l’idée d’une friperie a germé. Tout en posant un geste pour l’environnement, tout en favorisant la réutilisation et en permettant à la communauté de trouver des vêtements à des prix modiques, les élèves vivent une expérience unique dans ce lieu de stage original.

D’une durée de trois ans, la formation préparatoire au travail s’adresse à des jeunes âgés de 15 ans et plus qui n’ont pas complété leur scolarité au primaire. Ils ont accès à une formation générale et ont l’opportunité d’effecteur des stages en milieu de travail. Au terme des trois années, ils peuvent s’orienter vers le marché de l’emploi ou poursuivre leurs études par le biais de la formation aux adultes, explique Jacques Lapointe.

Les élèves ont travaillé d’arrache-pied pendant un an et demi pour mettre la friperie sur pied. Ils ont fait la collecte des vêtements, les ont triés, lavés. Ce sont eux qui ont fait les plans du local, l’ont aménagé. Ce sont eux aussi qui ont fabriqué les présentoirs, les étagères, même les cabines d’essayage.

Le projet les a amenés à développer leur autonomie, souligne Jacques Lapointe. «En FPT, on leur fait vivre des réussites», dit-il.

En plus des vêtements, les chasseurs d’aubaines peuvent trouver à la boutique des meubles – coffre à jouets, meubles de jardin, étagères, bancs d’entrée, etc. – ainsi que des bijoux fabriqués par les élèves.

Tout l’argent qui entre dans les coffres de la friperie est réinvesti dans des activités pour les jeunes, mentionne Jacques Lapointe.

La friperie Les Trouvailles de Saint-Henri est ouverte du lundi au vendredi de 11h à 14h. L’entrée est située du côté de la rue Saint-Ferdinand, un peu au nord de Saint-Jacques.

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