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La valeur des maisons monte en flèche

Photo: Andréanne Moreau/TC Media

L’augmentation de la valeur de revente des maisons unifamiliales et des plex a atteint des sommets en 2016, si bien que Verdun a dépassé tous les secteurs montréalais. Cet essor serait dû principalement à la popularité grandissante de l’arrondissement, qui a généré une très forte demande.

Selon un rapport publié par la Fédération des Chambres immobilières du Québec (FCIQ), le prix médian des maisons unifamiliales vendues à Verdun a crû de 15% de 2015 à 2016, atteignant 650 000$. Le secteur est donc devenu le 3e plus cher de la province, après Westmount et Ville Mont-Royal, en plus d’être celui qui a connu la plus forte croissance sur l’ensemble de l’île de Montréal.

Le prix médian des plex se situe quant à lui à 510 000$, après une augmentation de 11%, soit la deuxième plus marquée de la province après Saint-Jean-sur-Richelieu.

L’analyste de la FCIQ Paul Cardinal estime que la proximité du centre-ville ou de l’arrondissement Saint-Laurent y est pour beaucoup. «Les maisons ne sont plus aussi accessibles dans d’autres secteurs comme Ville-Marie. Verdun a donc un avantage majeur», souligne-t-il.

Fait étonnant, l’arrondissement est également un des seuls secteurs favorables aux vendeurs de copropriétés, le marché des condos étant ailleurs soit à l’équilibre, soit à l’avantage des acheteurs.

Ces chiffres, basés sur les données du logiciel Centris utilisé par les courtiers immobiliers, tiennent compte des ventes effectuées dans tout l’arrondissement. Pour les maisons unifamiliales, il s’agit donc d’une moyenne entre l’augmentation de 10% à L’Île-des-Sœurs et celle de 6% sur la terre ferme.

Avantage aux vendeurs
«On voit de plus en plus d’offres multiples sur une même résidence. C’est parce que beaucoup de gens veulent s’établir à Verdun et qu’il y a très peu de maisons en vente sur le marché», soutient la courtière immobilière Annie Fortin de Remax Dynamique, qui œuvre principalement dans le secteur.

Ce grand nombre d’acheteurs a pour conséquence d’éloigner les investisseurs qui cherchent à rénover pour revendre à fort prix. «Les propriétaires occupants sont prêts à renchérir, mais pas les flippers, pour qui ça signifie une baisse de profits», poursuit-elle.

Selon Mme Fortin, au moins le trois quarts des ventes se font à un propriétaire occupant, un effet direct de la popularité grandissante de l’arrondissement.

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