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Donner en cuisine

Photo: Gracieuseté - Stephanie Colvey


La propriétaire du restaurant Su, Fisun Ercan, a organisé un dîner-bénéfice au profit de l’Hôpital de Verdun. Une trentaine de personnes ont participé à l’initiative qui a permis d’amasser 1 745$.

Pourquoi avoir organisé un dîner-bénéfice?
Le restaurant existe depuis 11 ans, mais on vient seulement de le rouvrir les jeudis et vendredis midi pour répondre à la demande des clients. Pour l’annoncer, au lieu de faire une ouverture officielle, j’ai décidé d’organiser une série de dîners-bénéfices. Celui pour l’Hôpital était le premier, il y en aura aussi un organisé pour la restauration de l’église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs et un autre le 11 avril pour la Fondation Richelieu Verdun. Je vais toujours garder la discussion ouverte pour la suite et si l’occasion se présente alors on va en prévoir d’autres.

Quels sont les critères que vous prenez en compte pour choisir les bénéficiaires?
L’hôpital, je l’ai choisi notamment parce qu’il m’est arrivé avec ma famille de m’y rendre lorsqu’on en avait besoin. Pour les autres, j’ai demandé l’aide d’Alain Laroche [commissaire au développement local]. J’ai essayé de faire quelque chose de bien pour la communauté et de donner quelque chose en retour en aidant des gens qui sont dans le besoin.

Comment l’événement se déroule-t-il?
On offre gratuitement le menu du midi et ensuite les gens font un don du montant de leur choix directement à l’organisme. La nourriture que l’on propose ainsi que les proportions sont les mêmes que celles que l’on prévoit pour les autres jours. Moi, tout comme mes employés, nous nous impliquons dans ce type d’événement qui nous apporte de la joie et nous permet de sensibiliser d’autres personnes autour d’une cause. Les clients sont aussi là avec leur grand cœur. Donc, c’est une journée bénéfique pour tout le monde qui se déroule dans une belle atmosphère.

Quelle est la nourriture que vous avez préparée pour l’occasion?
Le menu du midi ressemble à celui du soir, mais il faut les servir plus rapidement puisqu’ils disposent généralement d’une heure. Ils ont le choix entre une soupe ou une salade, suivi d’une cuisine fine que l’on prépare chaque jour, par exemple, le ragoût de veau sur la purée d’aubergines fumées ou le cassoulet avec le poulet de Cornouailles enrobé d’épices. C’est de la cuisine turque.

Pour plus d’infos.

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