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Retour du Nomade Bleu

Photo: TC Media - Denis Germain

Après un an à travailler à l’étranger avec l’entreprise Remote Year, le Verdunois Maxime DeBleu est rentré chez lui il y a une dizaine de jours. C’est la tête remplie de souvenirs qu’il est prêt pour un nouveau départ, notamment en cherchant un nouveau boulot.

«Je suis désynchronisé, admet celui qui se fait appeler le Nomade Bleu. J’ouvre mes boîtes que j’avais entreposées le temps de mon voyage et je me sens dépassé par la quantité de choses que je possédais. J’ai passé un an avec une seule valise et mon ordinateur portable. Il y a un avant Remote Year et un après. Ma vision de la vie a changé et moi aussi, mais je ne sais pas encore comment.»

Il concentre maintenant ses efforts pour passer des entrevues d’embauche afin de décrocher un travail en tant que concepteur numérique.

Organisation
Pendant son voyage, Maxime DeBleu a été libéré des responsabilités organisationnelles. De la réservation de logement au choix des activités, en passant par l’achat des titres de transport, tout était géré par les membres de Remote Year.

«Aujourd’hui, il faut que je recommence à tout planifier, explique le Verdunois. Ma vision à long terme je l’ai peut-être perdue parce que, pendant un an, je recevais par courriel mon calendrier de la semaine. Ça m’a permis de pouvoir profiter au maximum de l’expérience et de ne me soucier de rien.»

Dans chacune des 12 villes qu’il a visitées en autant de mois, des locaux servaient de guide pour les sorties en plus de leur faire bénéficier de leurs connaissances de l’endroit.

Pour Maxime DeBleu, il s’agit d’un atout d’avoir à ses côtés quelqu’un qui parle la langue du pays pour l’aider à s’orienter dans la ville, mais aussi pour se sortir de situations difficiles, par exemple lorsque sa carte de banque a été avalée par un distributeur de billets.

Souvenir
Le plus beau souvenir du Verdunois s’est passé une fin de semaine de février à Malacca, en Malaisie.

«On a fait le trajet depuis Kuala Lumpur à deux voitures. On s’était arrangé pour écouter la même musique et, avec les vitres baissées, on chantait ensemble. Avec le natif qui nous accompagnait, on a fait un arrêt dans un petit village pour goûter le meilleur milkshake à la noix de coco, puis dans un restaurant au bord de l’eau pour manger toutes sortes de poissons. On a pris une photo où on a chacun deux ou trois verres de jus de mangue typique de l’endroit», raconte Maxime DeBleu.

L’expérience lui a énormément plu et il assure que, s’il en avait l’occasion, il repartirait tout de suite pour un an. Comme les finances lui manquent, il envisage de profiter d’offres pour partir un mois.

Pour plus d’infos.

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