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Marchand de rêves: Richard Langlais

«Vous allez être surpris. Moi ce que je ferais avec 25 000$ c’est de payer un voyage à des enfants dont la mère est monoparentale. On irait à Walt Disney durant la relâche scolaire, l’an prochain.»

Et Richard Langlais ne parle pas à travers son chapeau. Le propriétaire d’Aux purs délices à Verdun est bien engagé dans sa communauté et ce, depuis longtemps. Il en a vu des jeunes issus de familles monoparentales qui n’ont pas beaucoup de sous.

Par exemple, au Club optimiste il a participé à des campagnes pour fournir des sacs d’école aux enfants dans le besoin. Avec le Club Richelieu, il a planché sur une campagne pour permettre à des jeunes provenant de milieux défavorisés d’aller en camp de vacances. Lorsqu’il dit qu’il veut permettre à des jeunes de visiter Walt Disney World, il sait où il s’en va.

D’ailleurs, Richard Langlais a aussi pensé aux détails techniques de l’hypothétique expédition au pays Disney. Le réseau d’entraide de la région, avec le CLSC, pourraient faire la sélection des enfants. Richard Langlais paierait son voyage pour permettre à plus d’enfants et à quelques mamans monoparentales d’embarquer dans le projet et, ainsi, aider à coordonner le groupe. Enfin, il prendrait l’année complète pour planifier la sortie afin qu’elle concorde avec la semaine de relâche 2015.

«En tant que papa, j’ai pu amener mes propres enfants à Walt Disney. J’ai vu leur sourire, j’ai vu la joie dans leurs yeux. J’aimerais permettre la même chose à des enfants qui n’auront jamais cette chance. Ça leur apporterait un bonheur irremplaçable. Et moi aussi ça me rendrait heureux d’avoir été un papa substitut, le temps d’un voyage!»

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