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Valérie Assouline, une femme d’intégration

Gauthier Audrey - TC Media
Excédée par le débat sur la Charte de la laïcité, qu’elle nomme la « Charte de la division », Valérie Assouline a décidé de faire le grand saut en politique en représentant la Coalition avenir Québec (CAQ), dans Laurier-Dorion.

Originaire du Maroc, Mme Assouline est arrivée au Québec à l’âge de quatre ans. Elle a choisi cette circonscription, car elle regorge d’une pluralité de cultures et de nationalités.

« Je sais ce que les immigrants de première génération ont vécu, car je l’ai constaté chez mes parents. Je connais aussi les réalités de la deuxième, car c’est ce que je vis tous les jours. Je crois que Laurier-Dorion représente bien la province. Il y a aussi une séparation entre les francophones de Villeray ainsi que les allophones et anglophones de Parc-Extension. Il est temps de rassembler et non de diviser. Il faut profiter de la diversité culturelle de Parc-Extension et des forces de Villeray pour unir ces deux solitudes. C’est un défi magnifique », indique la mère de quatre enfants.

La situation des immigrants touche beaucoup la candidate, qui en fait un de ses chevaux de bataille.

« Les députés doivent consulter leurs électeurs et de façon régulière. Le Parti libéral du Québec tient pour acquis le vote immigrant et le Parti québécois ne le compte même pas. Si je suis élue, ma première action sera l’intégration des immigrants et des femmes sur le marché du travail », affirme Mme Assouline.

Outre le débat sur l’immigration, la caquiste s’attaquera aussi aux problématiques reliées à la santé, à l’éducation et à l’économie.

« Je vais suivre la plateforme de François Legault. Il a annoncé qu’on redonnerait 1000 $ aux familles en abolissant des taxes. Les vieux partis pigent dans les poches des contribuables. Il faut que ça arrête. Laurier-Dorion possède une des populations les plus pauvres au Canada et la CAQ a des solutions pour l’aider.

« On va abolir les commissions scolaires pour les remplacer par des centres de services. L’argent ira désormais directement dans les écoles et sera axé sur les réalités du secteur.

« On va aussi enlever de la bureaucratie dans le système de santé. Il faut la nettoyer et s’assurer de la diminuer pour ainsi donner plus de services aux contribuables », énumère-t-elle.

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