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Andrés Fontecilla, la voix progressiste

Gauthier Audrey - TC Media
Andrés Fontecilla se décrit comme la voix progressiste de la circonscription de Laurier-Dorion. C’est pourquoi il se présente aux élections provinciales sous la bannière de Québec solidaire.

« Nous sommes le seul rempart devant les politiques injustes qui nuisent aux intérêts de la population. Il faut envoyer des voix progressistes à l’Assemblée nationale pour faire opposition aux politiques de droite. Cette voix est essentielle », soutient le porte-parole et président de Québec solidaire.

Pour tenter d’améliorer les conditions de vie de ses électeurs, le candidat a ciblé plusieurs enjeux, notamment les hausses des tarifs des services publics, la problématique du logement ainsi que l’accessibilité aux soins de santé.

« Tout le monde y passe avec l’augmentation des tarifications; les garderies, Hydro-Québec, le titre de transport de la Société de transport de Montréal, etc. Le Parti québécois a des politiques d’austérité et se concentre seulement sur la colonne des dépenses. Il a la même direction économique que le Parti libéral du Québec. Nous allons nous attaquer au gaspillage et abolir les hausses des tarifs en garderie.

« Nous voulons régler les problèmes d’accessibilité à notre système de santé avec des centres locaux de services communautaires (CLSC) ouverts 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. Nous revenons à leur mission d’origine, c’est-à-dire des soins de santé de première ligne. Nous allons réinvestir 400 M$ pour engager 800 professionnels de la santé.

« Nous souhaitons aussi diminuer la part de revenus que les citoyens doivent débourser pour se loger. Nous voulons tenter de contrôler les hausses de loyer. Les organismes communautaires défendent depuis des années la création d’un registre des baux et nous sommes ouverts à cette proposition. Nous proposons aussi 22 000 nouveaux logements sociaux à Montréal, en cinq ans, et Laurier-Dorion devrait en avoir au moins 1500 », énumère-t-il.

Voulant être présent dans sa circonscription, M. Fontecilla promet d’organiser deux assemblées publiques par année pour faire le bilan des actions prises à l’Assemblée nationale, mais aussi pour être à l’écoute de la population.

« Un député n’est pas quelqu’un qu’on voit seulement 30 jours, une fois tous les quatre ans. Il doit revenir rendre des comptes à ses électeurs et être à l’écoute des idées et initiatives de la population », fait-il valoir.

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