Soutenez

L’agence Sinorama évalue «ses moyens de défense»

Photo: Josie Desmarais/Métro

L’agence de voyages Sinorama a soutenu jeudi évaluer «ses moyens de défense» contre la décision de l’Office de protection du consommateur (OPC) de ne pas renouveler son permis d’agence. Mise sous tutelle mercredi, l’entreprise traverse depuis une crise importante à l’interne.

Dans une missive envoyée aux médias en fin d’après‐midi, Sinorama Corporation — qui est cotée en bourse — a affirmé étudier toutes les possibilités qui sont actuellement sur la table pour «contester la décision de l’OPC».

Surtout connue pour ses voyages à prix modique sur le continent asiatique, la compagnie a également soutenu que l’Office de protection du consommateur a nommé récemment un «administrateur provisoire» à l’interne, pour assurer la supervision des activités.

Celui‐ci serait surtout chargé des comptes et des affaires de l’entreprise, en ayant aussi comme mission de faire cesser les activités de l’agence de voyages à l’échelle du Québec.

Vacances Sinorama dispose toujours d’un délai de dix jours pour présenter ses observations à l’OPC. Si la décision est maintenue, le groupe aura cette fois 30 jours pour porter appel auprès du Tribunal administratif du Québec.

Collaboration assurée
D’ici là, la haute direction de l’entreprise a assuré avoir offert «toute sa collaboration et son expertise» à l’Office et à l’administrateur provisoire «pour assurer que les voyages futurs se réalisent comme prévus». Plusieurs internautes ont d’ailleurs dénoncé depuis mercredi le manque d’informations pour les particuliers dans ce dossier.

«Compte tenu de l’incertitude entourant le processus en cours, il est prématuré d’évaluer l’impact sur les activités et la position financière de Vacances Sinorama et Sinorama Corporation», a noté l’entreprise par voie de communiqué.

Dans la mesure où Sinorama ne peut reprendre le contrôle de la gestion de ses activités, «ou si les clients perdent confiance dans [sa] capacité», la position financière de l’organisation sera «négativement affectée de façon importante».

Rappelons que c’est une enquête du média La Presse qui a révélé, en mai dernier, un manque à combler de 11M$ chez Sinorama, ce qu’avait contesté l’agence à l’époque.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.