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Bois-de-Saraguay: l’opposition soulève des questions sur le reboisement

Photo: Archives Métro

Le leader adjoint de l’opposition officielle, Francesco Miele, s’est inquiété lundi du peu d’éléments qui sont prévus, selon lui, par la Ville de Montréal pour reboiser le parc-nature du Bois-de-Saraguay. Quelque 6300 arbres y seront abattus de janvier à mars afin de freiner l’infestation de l’agrile du frêne, a annoncé Montréal au début du mois de décembre. Les travaux coûteront 1,3M$.

«On n’a pas d’indication précise sur le reboisement et on sait que, malheureusement, il y aussi un abattage de 2M$ sur le reboisement dans le plus récent Plan triennal d’immobilisations (PTI). À ce titre, c’est encore plus de pression sur la Ville en termes financiers», a condamné l’élu d’Ensemble Montréal.

Le maintien du «poumon vert que ce lieu représente pour le quartier» est pourtant essentiel, a plaidé M. Miele.

«Ce sont des préoccupations plus que légitimes. On a aucune explication quant à la façon de procéder sur ce chantier. On ignore si ça aura des impacts dans des secteurs à proximité des écoles ou sur le voisinage également», a-t-il ajouté.

La mairesse d’Ahuntsic-Cartierville, Émilie Thuillier, a balayé l’argumentaire de l’opposition du revers de la main. «Ce qui arrive en ce moment, c’est la conséquence des non-gestes de votre administration, a martelé l’élue de Projet Montréal. Vous avez décidé de ne pas vacciner les frênes dans le boisé et plusieurs autres sur le domaine public.»

Elle a soutenu qu’Ensemble Montréal, anciennement Équipe Coderre, a d’ores et déjà refusé une motion de Projet Montréal pour un budget de 10M$ afin de traiter l’agrile du frêne. «On avait pris l’ampleur du phénomène», a-t-elle estimé.

Mme Thuillier a soutenu que le Service des grands parcs, du verdissement et du Mont-Royal «prend de dossier là où il l’a trouvé, et le fait de bonne façon». «On va le faire en étant le moins dommageable possible pour le boisé, mais c’est sûr qu’on doit composer avec le legs de votre administration», a-t-elle insisté.

«Les travaux d’abattage se feront dans un esprit de conservation du patrimoine et du développement durable», avait assuré le responsable des grands parcs et des espaces verts au comité exécutif, Luc Ferrandez, dans une déclaration écrite au début décembre.

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