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La CSDM réclame plus de brigadiers autour des écoles

Le logo de la CSDM
Environ 2400 élèves seraient attendus dans les prochaines années dans le secteur, sans même tenir compte des besoins supplémentaires du futur quartier Namur-Hippodrome. Photo: Pablo Ortiz/Métro

La Commission scolaire de Montréal (CSDM) demande qu’il y ait plus de brigadiers autour de ses établissements et que ceux-ci soient présents pendant les journées pédagogiques afin de rendre les déplacements des enfants qui se rendent à pied à l’école plus sécuritaires.

«On sait que ça fait du bien de marcher pour aller à l’école et on veut absolument faire en sorte que les élèves, dans leur transit de la maison à l’école, le fassent de manière sécuritaire», a déclaré à Métro la présidente de la CSDM, Catherine Harel Bourdon, qui note qu’un nombre croissant de parents décident d’aller mener leurs enfants à leurs cours en voiture afin d’assurer leur sécurité.

La plus grande commission scolaire au Québec déposera jeudi soir un mémoire devant la commission municipale chargée de la sécurité publique, qui tiendra dès 18h30 des audiences à l’hôtel de ville concernant la sécurité des enfants qui se rendent à l’école à pied.

«Il faut que les parents se sentent en sécurité pour qu’ils laissent leurs enfants se rendre à l’école à pied.» – Catherine Harel Bourdon, présidente de la CSDM 

Au cours des 10 dernières années, le nombre d’élèves au primaire à la CSDM est passé de près de 43 000 à plus de 52 000, soit une augmentation d’environ 9300 élèves. Or, le nombre de brigadiers prévu pour l’ensemble du territoire montréalais est demeuré inchangé.

«Il y avait un mythe qu’on ne pouvait pas ajouter de brigadiers à un endroit sans pouvoir en enlever un ailleurs», a déploré Mme Harel Bourdon, qui demande que les critères justifiant la présence de brigadiers soient révisés afin que leur présence soit accrue aux intersections à proximité des écoles, où circulent aux heures de pointe de nombreux automobilistes pressés de se rendre au travail.

La présidente de la CSDM ajoute par ailleurs que la multiplication des chantiers routiers municipaux dans les dernières années ont rendu de plus en plus complexes les déplacements des écoliers qui se rendent à pied à l’école.

Journées pédagogiques
Actuellement, les brigadiers scolaires, qui sont supervisés par le Service de police de la Ville de Montréal, ne sont pas présents autour des écoles pendant les journées pédagogiques.

«On veut que les journées pédagogiques soient prises en compte parce qu’on sait qu’il y a énormément d’élèves inscrits [à des activités parascolaires ou au service de garde] pendant les journées pédagogiques et qu’ils s’y rendent seuls», a expliqué Mme Harel Bourdon. La CSDM voudrait ainsi faire passer le nombre de jours où les brigadiers sont présents autour de ses écoles de 180 à 200 par année.

La commission scolaire réclame par ailleurs davantage d’aménagements aux intersections entourant ses écoles, tels des feux de circulation pour les piétons, un marquage au sol plus visible et des dos d’âne. Elle propose par ailleurs qu’on diminue davantage la limite de vitesse autour des établissements scolaires.

Jeudi, en marge d’une conférence de presse, la mairesse de Montréal a affirmé que la sécurisation des intersections était une priorité de son administration.

«Pour nous, cette question d’aménagement, elle est cruciale. Ce n’est pas pour rien qu’on a décidé de faire un programme où on ne refait plus les rues à l’identique. C’est exactement pour avoir ce genre de réflexions-là et pour s’assurer qu’une intersection est sécuritaire pour l’ensemble des utilisateurs», a-t-elle affirmé.

Les recommandations de la Commission de la sécurité publiques seront adoptées le 12 mars.

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