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Escouade spéciale travaillant dans l’ombre pour assurer la sécurité des Dorvalois

L’escouade spéciale Module d’action par projets du PDQ, 5 sous la gouverne du commandant Sylvain Malo, compte cinq policiers qui assurent la sécurité locale et veillent à conserver la bonne qualité de vie des résidents. Photo: Messager Lachine & Dorval - Olivier Croteau

Le rôle policier représente bien plus que de la patrouille et les contraventions. La sécurité des résidents est au cœur des préoccupations du poste de quartier (PDQ) 5, qui dessert les populations de Dorval, de L’Île-Dorval et de Pointe-Claire. L’équipe spéciale du Module d’action par projets (MAP) se spécialise dans la gestion des problématiques locales.

Il existe présentement cinq équipes de patrouille qui arpentent le territoire pour répondre aux appels de nuit, de jour et de soir. La sixième équipe, celle du MAP, compte cinq agents habillés en civil qui ont comme mandat de recueillir de l’information et d’analyser les besoins d’intervention. Des voitures banalisées leur sont également fournies pour qu’ils puissent effectuer leur surveillance incognito.

Lorsqu’ils sont au poste, ces agents vont éplucher les dossiers des cas rapportés par la population. Si c’est une période plus tranquille, ils s’occuperont des cas plus légers, tels que des plaintes de circulation, de vitesse, de bruit de voisinage ou toute autre forme de méfait.

«Tout est traité, indique le commandant du PDQ 5, Sylvain Malo. C’est notre engagement social. Qu’un citoyen vienne au comptoir, nous téléphone, envoie un courriel ou bien s’adresse à ses élus, ce sont toutes des portes d’entrée qui nous permettent de prendre en charge les demandes.»

Peu importe le degré de gravité d’un appel, le rôle de MAP est d’assurer une meilleure qualité de vie pour les résidents.

Collaboration
Bien qu’ils gèrent les problématiques locales, les agents du MAP peuvent parfois laisser de côté la surveillance pour se concentrer sur des crimes plus graves.

Dans bien des cas, ceux-ci peuvent exiger des relèves intermittentes, où chaque équipe du poste doit fournir des effectifs supplémentaires pour renforcer le MAP. Ces problèmes plus graves et qui perdurent dans le temps peuvent même exiger une alliance avec les PDQ voisins.

Cette collaboration avait notamment permis aux policiers de l’Ouest-de-l’Île, en novembre, de démanteler un réseau de vol de voitures qui sévissait près de l’aéroport Montréal-Trudeau. Ils ont également mis la main sur des revendeurs de faux téléphones cellulaires de type iPhone et d’autres appareils électroniques.

Les agents qui enquêtent pour le MAP sont autorisés à faire des achats en tant que civils, ce qui leur donne de meilleures chances de piéger les criminels.

«Nous sommes partout», ajoute le commandant Malo.

En 2018, le MAP du PDQ 5 avait été directement responsable de 49 arrestations, avait accompagné une vingtaine de services d’ordre, tels que des marches, des courses et des manifestations, puis contribuait à la sécurité routière.

Souci du détail
Ce n’est pas tout le monde qui peut faire partie du Module d’action par projets. Les agents qui le composent sont sélectionnés en fonction de leurs compétences et de leur degré de motivation. Les plus méritants prendront part à ce projet d’envergure, qui exige de leur part un investissement complet.

Le recrutement de nouveaux candidats se fait une fois par année. Ils sont alors appelés à analyser le territoire et à le connaître comme le fond de leur poche.

Le secret de leur efficacité réside dans le souci du détail, que ce soit lors de l’analyse de plaques d’immatriculation, en cas de dérangement, et de vas-et-viens douteux; de travailler un réseau de sources ou bien encore de noter la description d’un individu louche. Chaque information recueillie peut ensuite faire la différence dans la vitesse de gestion d’une problématique.

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