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Maisons des aînés: les établissements privés conventionnés veulent leur place

maison aines
L’Association des établissements privés conventionnés (AEPC) veut s’assurer d’avoir une place dans le déploiement du projet de Maison des aînés (MDA) du gouvernement Legault. Photo: Pablo Ortiz/Métro

L’Association des établissements privés conventionnés (AEPC) veut s’assurer d’avoir une place dans le déploiement du projet de Maison des aînés (MDA) du gouvernement Legault.

Lors d’une conférence de presse dimanche matin, l’AEPC a lancé une tournée au Québec afin de sensibiliser la population à son modèle d’affaires. Les établissements privés conventionnés (EPC) représentent 20 % des ainés au Québec. Ces établissements offrent des services publics gérés par le secteur privé avec des budgets définis par le ministère de la Santé et des Services Sociaux.

Le gouvernement Legault veut remplacer les CHSLD par des maisons des aînés, un concept de logements avec des services de meilleure qualité et «à dimension humaine». Vantant la proximité des gestionnaires sur place et le choix du personnel, le président de l’AEPC Vincent Simonetta a indiqué que les établissements privés conventionnés offrent déjà un service qui correspond à cette vision. Le modèle n’a pas encore de place dans le projet des maisons des aînés.

«Unique au Québec»

Le modèle des établissements privés conventionnés serait unique au Québec. Comparivement au secteur public qui a accès à un budget global, les CHSLD privés conventionnés ont accès à un budget par composante.

«On ne peut pas faire des économies dans des heures de soins, pour les combler dans un budget qui serait déficitaire dans une autre composante budgétaire», a expliqué la directrice générale de l’AEPC, Annick Lavoie en entrevue.

L’argent destiné à une composante qui ne n’est pas utilisé est directement retourné au ministère, a-t-elle ajouté. Madame Lavoie estime que ce modèle d’affaires représente «un risque financier zéro pour le gouvernement».

Dans un reportage du quotidien La Presse publié samedi, on apprenait qu’au moins 200 aînés et personnes vulnérables sont décédés dans des CHSLD du Québec au cours des vingt dernières années. Qualifiant ces situations d’horreur, M.Simonetta a stipulé qu’aucun des établissements cités dans le reportage n’était des CHSLD privés conventionnés. L’association des établissements privés conventionnés estime que son modèle d’affaires lui permet d’éviter ces incidents, car ces mesures sont «très strictes».

 

 

 

 

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