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Coronavirus: un vaccin prometteur vers la dernière étape des essais cliniques

Un vaccin
Photo: Archives Métro

Un vaccin contre le coronavirus développé par l’entreprise thérapeutique américaine Moderna a récemment franchi l’avant-dernière étape des essais cliniques sur humains. Des résultats encourageants qui devraient permettre de «poursuivre le développement» de ce potentiel remède.

Co-développé avec des chercheurs de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses, le vaccin a d’abord dû passer une première séquence d’essais cliniques auprès de 45 patients.

C’est lors de ces tests que le vaccin – mRNA-1273, de son petit nom – a démontré des signes avant-coureurs de succès.

«[Le vaccin] a généré des réponses immunitaires au virus SARS-CoV-2 chez tous les participants. Aucun danger n’a été identifié», signalent les chercheurs dans un article scientifique publié mardi dans le réputé New England Journal of Medecine.

Moderna travaille toujours sur la deuxième étape des tests cliniques, cette fois auprès de 600 personnes, mais la Food and Drug Administration américaine, qui approuve le lancement des tests cliniques, a déjà donné son feu vert à une troisième et ultime phase.

La suite?

La phase trois des tests sera aussi la plus longue. Devant les résultats colligés récemment, Moderna a annoncé mardi se préparer à rejoindre «environ 30 000 participants» durant la phase trois.

«Nous nous attendons à ouvrir les inscriptions le 27 juillet», a écrit l’entreprise dans un communiqué de presse mardi. C’est en 2022 que l’étude devrait prendre fin.

Le branle-bas de combat contre la COVID-19 se poursuit dans les grandes entreprises de développement pharmaceutique. Récemment, plus prêt de chez nous, le vaccin du Québécois Médicago a mis en branle ses premiers essais cliniques sur les humains.

Le manufacturier chinois CanSino, lui, négocie actuellement pour donner un coup de départ à une troisième phase à l’extérieur de la Chine.

L’arrivée d’un vaccin contre le coronavirus sur le marché demeure encore floue. Pour plusieurs géants de l’industrie pharmaceutique, le développement complet d’un remède pour 2020 sera compliqué.

Au Québec, l’arrivée d’un vaccin ne voudrait sans doute pas dire qu’il deviendrait obligatoire, avait déjà averti le directeur national de santé publique. «Une bonne hypothèse, c’est qu’on vaccinerait les personnes à haut risque [en priorité]», avait indiqué Horacio Arruda au début du mois de juillet.

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