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La vente d’air en bouteille de plus en plus rentable

La vente d'air en bouteille de plus en plus rentable
L’air en bouteille est de plus en plus populaire. Photo: MWN
Miguel Velázquez - Metro World News

Plusieurs entreprises à travers le monde vendent maintenant… de l’air. Métro a enquêté sur le phénomène. Ce n’est pas toute la planète qui a accès à de l’air propre et pur. Dans certains endroits, la pollution est si intense que les gens consomment de l’air en bouteille. Vitality Air, fondée en 2014, est l’un des leaders de ce marché mondial.

«Nous pensons que tout le monde devrait avoir droit à un air pur, mais nous savons que ce n’est pas toujours possible. Nous rendons l’impossible possible. Nous nous engageons à trouver le meilleur air possible, à le capturer d’une manière inégalée et à le fournir à nos clients selon une approche jamais vue auparavant», explique l’entreprise canadienne.

Moses Lam, le cofondateur de Vitality Air, est ébahi par son propre succès. Il admet que c’est à la blague que l’entreprise a commencé ses activités.

«Un jour, on s’est demandé: « Hé, comment se fait-il qu’on ne puisse pas vendre de l’air en bouteille? Ça pourrait être cool! » C’est un peu comme ça qu’on a commencé», explique M. Lam.

«Nous ne sommes pas une entreprise médicale. Nous offrons plutôt une expérience à nos clients. Certaines personnes pourraient ne jamais avoir la chance de faire l’expérience d’un air pur et frais.» – Moïse Lam, cofondateur de Vitality Air

Cependant, lorsque la gamme initiale de 100 bouteilles s’est évaporée en seulement quatre jours, il en a fait une véritable entreprise. Maintenant, Vitality Air est l’une des principales sociétés vendant de l’oxygène en bouteilles, contenant huit litres d’air chacune, pour au moins 25$ l’unité.

L’entreprise canadienne n’est pas la seule à vendre de l’air. Pour en savoir plus, Métro s’est entretenu avec Paul Stewart, fondateur de My Baggage qui vend des bouteilles «d’air frais» d’Angleterre, d’Irlande, d’Écosse et du Pays de Galles aux résidents du monde entier qui ont le mal du pays.


3 questions à…

Paul Stewart, fondateur de My Baggage

Comment avez-vous commencé à vendre de l’air en bouteille?

– J’ai commencé My Baggage il y a 12 ans pour aider les personnes qui déménagent à l’étranger à déplacer leurs effets personnels d’un pays à un autre. C’est notre activité principale. Lorsque la COVID-19 a frappé, beaucoup de gens ne sont pas rentrés chez eux à Noël pour voir leur famille et leurs amis. Nous avons donc pensé à un moyen de leur remonter le moral avec un produit nouveau : de l’air de leur propre pays.

Cela a-t-il fonctionné?

– Les ventes d’air en bouteille sont très bonnes. Nous n’avions aucune idée que la demande serait si élevée. Nous avons fait des ventes à Noël et nous allons prochainement remplir les stocks.

Parlez-nous de vos plans pour le futur.

– Nous espérons que 2020 aura été l’exception et que nos ventes de bouteilles d’air demeureront en marge de notre activité principale. Nous proposerons toujours de l’air en bouteille tant que nous en aurons en stock, mais je ne pense pas que ça aura autant de succès lorsque les gens seront autorisés à voyager.

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